Le brut reprend son souffle à New York, avant les stocks
Vers 13H15 GMT (15h15 HEC), le "light sweet crude" (WTI) s'échangeait à 93,78 dollars, en hausse de 11 cents par rapport à la veille, lorsqu'il avait atteint son plus haut en clôture depuis le 15 mai.
Après avoir oscillé autour de l'équilibre à l'ouverture, les cours de l'or noir consolidaient ainsi leur progression après avoir atteint des sommets depuis le 15 mai à New York et à Londres.
"Le baril (new-yorkais) a pris 7,5% en juste trois jours! Le marché marque maintenant une petite pause (...) dans le sillage des autres marchés, comme le marché des changes et le marché actions, dont l'optimisme forcené des derniers jours semble avoir été tempéré", a relevé Matt Smith, de Summit Energy.
Dans un marché faible en volume, de nombreux investisseurs étant absents pour leurs congés estivaux, et en l'absence d'indicateurs macroéconomiques majeurs, les courtiers attendaient particulièrement la publication dans la matinée des chiffres hebdomadaires des stocks de brut aux Etats-Unis, par le département américain de l'Energie (DOE).
De nombreux analystes anticipaient un fort recul de ces réserves, un signe de bon augure pour la demande en produits pétroliers aux Etats-Unis.
"Il est difficile d'ignorer la très forte baisse des chiffres des stocks selon les estimations de la (fédération professionnelle) API" publiées mardi soir, a ainsi relevé Phil Flynn, de Price Futures Group.
L'API, qui dévoile chaque semaine ses propres estimations, a estimé que les stocks de brut américains avaient chuté de 5,35 millions de barils sur la semaine achevée le 3 août, après un repli estimé de 11,6 millions de barils la semaine précédente.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswire, les chiffres officiels du DoE, attendus vers 14H30 GMT, devraient faire état d'un recul de 900'000 barils des réserves de brut.
Selon ces mêmes analystes, le DoE devrait également annoncer une baisse de 1,2 million de barils des stocks d'essence, très surveillés lors de la période estivale des grands déplacements en voitures, et une hausse de 500'000 barils des stocks de produits distillés (dont le fioul de chauffage et le gazole).
fah
(AWP / 08.08.2012 15h46)