Ouverture en hausse à New York, dans un marché nerveux
Vers 13H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en septembre s'échangeait en hausse de 73 cents par rapport à la clôture lundi, à 92,93 dollars le baril.
Les cours de l'or noir poursuivaient leur avancée mardi dans la matinée, consolidant leur progression dans un marché faible en volume, porté par un ensemble de facteurs.
Les prix étaient notamment portés par un regain d'espoir des courtiers qui anticipaient de nouvelles mesures des banques centrales en Europe et aux Etats-Unis pour relancer l'économie mondiale et la demande en brut.
"Le président de la Réserve fédérale de Boston, Eric Rosengren, a appelé la banque centrale américaine (Fed), dans le Wall Street Journal, à lancer un programme de rachats d'obligations plus intensif, jusqu'à ce que l'économie américaine finisse par redémarrer et que le chômage amorce un mouvement de baisse", ce qui soutenait le marché du brut, a noté Phil Flyn, de Prices Futures Group.
En outre, du point de vue technique, "le rebond du baril de Brent bénéficiait à l'ensemble du marché du pétrole", a noté John Kilduff, de Again Capital, après que le brut de Londres eut dépassé le seuil symbolique de 110 dollars le baril.
Par ailleurs, les investisseurs continuaient de surveiller l'évolution de la tempête tropicale Ernesto, qui s'est renforcée lundi dans les Caraïbes et devrait atteindre la force d'un ouragan mardi, menaçant les côtes du Bélize et du Mexique, selon les services météorologistes américains.
La tempête Ernesto "attire davantage l'attention des courtiers aujourd'hui", a relevé M. Kilduff.
Elle "ne devrait pas affecter la production de pétrole et de gaz dans le golfe du Mexique", les installations pétrolières étant situées très au nord de sa trajectoire prévue, ont noté les experts de Commerzbank.
Cependant, Ernesto "constitue un rappel que la période la plus active pour les ouragans dans la région va bientôt commencer, et cela apporte probablement un soutien psychologique à la hausse des prix du pétrole", ont-ils poursuivi.
D'autre part, les "courtiers s'attendent à une nouvelle baisse des réserves hebdomadaires des stocks de brut" et à un nouveau resserrement de l'offre, a ajouté M. Kilduff, à la veille de la publication des chiffres officiels par le département de l'Energie américain (DoE).
jq
(AWP / 07.08.2012 15h50)