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Le brut termine en hausse à New York, dans un marché qui reste nerveux

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(reprise de la veille)


New York - Les cours du pétrole new-yorkais ont fini en hausse mardi, se reprenant après avoir atteint un plus bas en huit mois la veille, dans un marché qui restait toutefois nerveux face à la crise en zone euro et aux risques de surproduction.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en juillet a gagné 62 cents par rapport à lundi à 83,32 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a quant à lui continué sa chute, terminant à 97,14 dollars sur l'IntercontinentalExchange (ICE) de Londres, en baisse de 86 cents par rapport à la clôture de lundi. Il s'agit d'un nouveau plus bas depuis la fin janvier 2011.

Une partie du rebond (du WTI) est liée à la forte baisse de la veille, a commenté James Williams, de WTRG Economics, les cours du brut texan ayant clôturé lundi à leur plus bas depuis octobre, dans un regain d'aversion pour les actifs jugés les plus risqués, comme les matières premières.

C'est aussi une réaction possible aux appels de certains pays producteurs de pétrole à diminuer la production de brut à l'approche de la réunion de l'Opep, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, mercredi et jeudi à Vienne, a-t-il continué.

En effet, alors que l'Arabie saoudite insistait sur la nécessité de bien approvisionner le marché, plusieurs membres de l'Opep ont affiché leurs divergences, notamment le premier producteur mondial de pétrole, le Venezuela, qui a dénoncé, comme l'Iran, la surproduction des pays du Golfe. Ces deux pays défendent des prix plus élevés et exigent une baisse de l'offre des pays du Golfe.

L'Arabie saoudite a fortement augmenté son offre depuis décembre, passant de 9,45 millions de barils par jour (mbj) à plus de 10 mbj en avril, un niveau historique, alors que l'offre iranienne, minée par les sanctions internationales, diminuait dans le même temps de 300'000 b/j, au plus bas depuis vingt ans, selon les estimations de l'Opep.

Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a défendu lundi le maintien d'une offre pétrolière soutenue pour ne pas mettre en danger un environnement économique mondial très fragile.

Si la production se maintient à son niveau actuel, le marché mondial du brut risque d'être confronté à une situation de surplus d'environ un million de barils par jour au second semestre, ce qui pèserait d'autant plus sur les cours, ont prévenu les experts de Commerzbank.

Les cours du brut new-yorkais pourraient bénéficier d'un coup de pouce mercredi du rapport hebdomadaire du Département américain de l'Energie (DoE) sur les réserves d'or noir des Etats-Unis.

En effet, selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les réserves américaines devraient avoir reculé pour une deuxième semaine consécutive (-1,8 million de barils), après avoir atteint en mai un record en 22 ans.

rp



(AWP / 13.06.2012 06h21)


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