Le brut en hausse à New York, le marché rassuré par l'emploi américain
Vers 13H25 GMT/15h25 HEC, le baril de référence pour livraison en juin prenait 65 cents par rapport à mercredi, à 93,46 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le brut texan qui était tombé la veille à un plus bas depuis début novembre, à 91,81 dollars en cours d'échanges, se ressaisissait jeudi à la faveur d'un climat plus optimiste chez les investisseurs rassurés par la publication de chiffres rassurants sur marché de l'emploi américain, de bon augure pour la demande du premier consommateur de brut dans le monde.
"On a reçu d'assez bons chiffres (aux Etats-Unis), les nouvelles inscriptions au chômage étaient relativement bonnes, et cela donne un peu d'élan au marché" de l'or noir, a relevé Phil Flynn, de PFG Best.
Selon des chiffres du département du Travail publié jeudi, les nouvelles inscriptions au chômage sont restées stables aux Etats-Unis, avec 370'000 demandes d'allocations de chômage déposées dans le pays du 6 au 12 mai, soit autant que la semaine précédente.
Cette statistique reste proche de son niveau le plus faible en quatre ans (361'000) touché en février.
En outre, le courtier a souligné que sur le plan géopolitique, "le discours provocant de l'Iran qui a déclaré cette nuit qu'il n'abandonnerait pas son programme nucléaire a accentué le rebond du brut", le marché craignant que le durcissement du discours iranien accentue les tensions avec les pays occidentaux, perturbant l'offre au Moyen-Orient.
L'Iran a répété jeudi qu'il ne renoncerait pas à ses droits en matière de nucléaire et a rejeté toute pression internationale à moins d'une semaine de la reprise de négociations avec les grandes puissances à Bagdad.
"Le peuple iranien ne renoncera jamais d'un iota à ses droits" nucléaires", a déclaré le chef des négociateurs nucléaires Saïd Jalili, dans un discours diffusé par la télévision d'Etat.
L'Iran, soupçonné de vouloir se doter de l'arme nucléaire avait repris cette semaine les discussions à Vienne, qualifiées jusqu'ici de "constructives" côté iranien, avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
rp
(AWP / 17.05.2012 15h45)