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Le brut en baisse à New York, marché nerveux au sujet de la Grèce

prix-du-petrole New York New York : Les cours du pétrole poursuivaient leur recul mercredi à New York pour la sixième séance consécutive, dans un marché nerveux face à l'éventualité d'une sortie de l'euro de la Grèce et dans l'attente d'une nouvelle hausse des stocks aux Etats-Unis.

Vers 13H20 GMT/15h20 HEC, le baril de WTI light sweet crude pour livraison en juin se négociait à 95,68 dollars, en baisse de 1,33 dollar par rapport à la clôture de mardi, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Les inquiétudes en provenance de la Grèce sont complètement revenues au centre de la scène, et les troubles en Europe ne sont pas un bon signe pour la demande de brut, a noté Phil Flynn, de PFG Best.

Trois jours après les élections législatives en Grèce, le pays, qui est toujours en quête d'un gouvernement, affirme être disposé à remettre en cause ses engagements de rigueur, massivement rejetés par l'électorat, un recul qui repose la question de son maintien dans l'euro, affolant les investisseurs.

Qu'elle soit réelle ou non, la possibilité que la Grèce puisse quitter la zone euro inquiète car cela créerait un précédent dans le sens ou cela définirait une stratégie de départ que d'autres pourraient être tentés de suivre, comme l'Espagne ou l'Italie, a continué le courtier. C'est une situation très incertaine.

De plus, le renforcement du billet vert rendait moins attractifs les achats de brut, libellé en dollar, pour les investisseurs munis d'autres devises.

Du côté de l'offre, le marché s'attendait à une nouvelle hausse des stocks de brut aux Etats-Unis pour la septième semaine consécutive, peu avant la diffusion d'un rapport hebdomadaire par le département de l'Energie américain (DoE), ce qui pourrait les ferait grimper à leur plus haut niveau depuis août 1990, comme l'ont remarqué les analystes de Commerzbank.

Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le DoE devrait faire état d'une nouvelle hausse des réserves de brut américaines, pour la semaine achevée le 4 mai, de 2 millions de barils, de quoi alimenter les inquiétudes sur la vigueur de la demande américaine, dans un contexte de reprise économique toujours terne.

Les réserves d'essence devraient pour leur part avoir reculé de 600'000 barils, et celles de produits distillés de 100'000 barils.

rp



(AWP / 09.05.2012 15h45)


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