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Le brut finit en baisse à New York, inquiétudes pour la croissance

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(reprise de la veille)


New York - Les prix du pétrole ont terminé en baisse lundi à New York, les investisseurs s'inquiétant pour la demande en Chine et dans le monde après la publication de chiffres préoccupants sur la santé de l'économie chinoise.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en avril a cédé 1,06 dollar par rapport à la clôture de vendredi, pour finir à 106,34 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril a clôturé à 125,34 dollars, en baisse de 64 cents par rapport à la clôture de vendredi.

Les chiffres sur le déficit commercial de la Chine ont pesé très lourdement sur les cours du brut tout au long de la séance, a noté Matt Smith, de Summit Energy (Schneider Electric).

Le marché est extrêmement préoccupé car (...) avec la crise de la dette en Europe, une reprise molle aux Etats-Unis, il y avait l'attente, ou l'espoir, que la Chine reste le moteur de la croissance mondiale, et de mauvais chiffres en Chine angoissent d'autant plus le marché, a-t-il poursuivi.

La Chine a enregistré en février son plus important déficit commercial en plus d'une décennie, à 31,48 milliards de dollars, à cause d'un bond des importations, notamment de pétrole, selon des chiffres rapportés samedi par les douanes chinoises.

En outre, un marché du travail meilleur que prévu aux Etats-Unis a atténué les espoirs de nouvelles injections de liquidités dans l'économie américaine, ce qui a eu un effet positif sur le dollar mais négatif sur les prix des matières premières, a noté Commerzbank.

En effet, un euro sous pression et un dollar plus fort sont négatifs pour les cours du pétrole, a poursuivi Tom Bentz, le renforcement du billet vert rendant moins attractifs les achats de matières premières libellées en dollar, comme l'or noir, pour les investisseurs munis d'autres devises.

Toutefois, comme le remarquent les experts de Commerzbank, le fait que les besoins de la Chine en matières premières se maintiennent (au plus haut) rend peu probable un glissement plus important des cours du brut.

Les importations de pétrole par la Chine ont atteint le mois dernier le volume record de 23,64 millions de tonnes, pour un montant de 19,47 milliards de dollars.

De plus, des inquiétudes toujours élevées sur l'offre de brut permettaient aux prix du pétrole de limiter leur repli.

Alors que le différend entre les pays occidentaux et l'Iran sur le programme nucléaire du pays pourrait déboucher sur une forte réduction de l'offre de pétrole iranien, la capacité d'amortissement (du reste des pays producteurs de la région, ndlr) est très limitée, soulignait David Hufton, analyste chez PVM.

Les pays du groupe des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande-Bretagne, France et Allemagne) envisagent une reprise des pourparlers, gelés depuis plus d'un an, sur le programme nucléaire iranien, alors que les pays occidentaux ont imposé de nombreuses sanctions à l'Iran pour tenter de pousser le pays à renoncer à son programme nucléaire, qui cache selon eux un volet militaire, ce que Téhéran dément.

rp



(AWP / 13.03.2012 06h21)


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