Le brut à l'équilibre à New York, attentif à l'emploi US et à la Grèce
Vers 14H30 GMT (15h30 HEC), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril prenait 11 cents par rapport à la clôture de jeudi, à 106,69 dollars le baril, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Les cours du brut, qui ont ouvert en légère baisse, se sont stabilisés peu après l'ouverture.
"Les chiffres du chômage qui apparaissaient comme relativement positifs à première vue, semblent finalement avoir un peu déçu avec un taux de chômage inchangé", a analysé Tom Bentz, de BNP Paribas.
En effet, les Etats-Unis ont connu en février un nouveau mois d'embauches massives, mais celles-ci n'ont pas suffi à faire baisser le chômage, qui après cinq mois de baisse ininterrompue, est resté stable à 8,3% en février, conformément aux estimations médianes des analystes.
Surtout, "l'euphorie grecque de la veille est en train de perdre de sa force", a ajouté le courtier.
"Les courtiers ont massivement vendu l'euro après l'annonce de bonnes nouvelles en Grèce, (...) suivant l'adage +Achetez sur la rumeur, vendez sur les faits+, ce qui a eu un effet de baisse sur le cours du pétrole", a précisé Matt Smith.
En effet, l'affaiblissement de la monnaie unique face au billet vert rend moins attractifs les achats de matières premières libellés en dollars pour les investisseurs munis d'autres devises.
Le gouvernement grec a confirmé avoir recueilli 95,7% d'acceptation de l'ensemble de ses créanciers privés pour un échange d'obligations, qui devrait permettre d'effacer plus de 100 milliards d'euros de dette du pays et débloquer une aide internationale permettant à Athènes d'éviter un défaut de paiement.
fah
(AWP / 09.03.2012 16h00)