Le brut ouvre en repli à New York: inquiétude persistante sur la demande
Vers 14H15 GMT/15h15 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars lâchait 60 cents par rapport à la clôture de lundi, à 96,31 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Les investisseurs "vendent à découvert sous la pression alors que l'on voit les inventaires qui s'accroissent aux Etats-Unis", a commenté Bart Melek, stratège chez TD Securities.
Premier consommateur mondial de brut, les Etats-Unis connaissent une hausse de ses stocks pétroliers, notamment résultat d'un effritement de la demande sous fond de crise économique et d'hiver inhabituellement doux.
Et le marché craint que le relevé hebdomadaire du Département de l'Energie fasse état mercredi d'une nouvelle augmentation des réserves.
"Le cours du WTI est plombé par les surplus de l'offre sur le marché américain en raison principalement d'une augmentation de la production de pétrole de schiste (...) au Dakota du Nord, de même que de sables bitumineux au Canada", a remarqué Commerzbank.
En Grèce, les tractations entre le Premier ministre Lucas Papademos et les partis politiques de la coalition au pouvoir pesaient en outre sur les prix, alors qu'une grève générale est en cours.
Les dirigeants politiques ne parviennent pas à surmonter leurs divergences face aux mesures d'austérité demandées par l'Union européenne (UE) et le Fonds monétaire international (FMI) en échange du déblocage d'un nouveau prêt d'au moins 130 milliards d'euros.
"Les marchés continuent de se demander si les informations de Grèce devraient être vues comme le signal d'un risque de contagion ou devraient être complètement ignorées", ont fait valoir les analystes de Barclays Capital.
rp
(AWP / 07.02.2012 15h35)