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Le brut finit en hausse à New York portés par de bons indicateurs

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(reprise de la veille)


New York - Le pétrole a terminé en forte hausse mardi à New York, porté par des indicateurs économiques encourageants aux Etats-Unis, en Europe et en Chine, et des tensions persistantes sur le front de l'approvisionnement.

Le baril de light sweet crude pour livraison en février a terminé à 100,71 dollars sur le New York Mercantile Exchange, en hausse de 2,01 dollars par rapport à vendredi. Le marché était fermé lundi, pour cause de jour férié aux Etats-Unis.

A Londres, sur l'Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance en mars a gagné 19 cents à 111,53 dollars par rapport à lundi.

Le pétrole coté à New York avait terminé la semaine dernière sous les 100 dollars.

Le pétrole est en hausse après une mauvaise semaine la semaine dernière (...) en grande partie grâce à ce qui a fait monter l'ensemble des autres matières premières, a expliqué Bart Melek de TD Securities.

Des chiffres de l'économie chinoise meilleurs que prévu, l'indice de confiance ZEW des investisseurs allemand et l'indice manufacturier pour le mois de janvier dans l'état de New York (qui) a publié de relativement bons résultats laissent espérer une hausse de la demande de brut, a-t-il détaillé.

Dans les faits, les marchés ont ignoré le SP, a-t-il jugé, se référant à l'abaissement de la note de neuf pays européens vendredi par l'agence de notation américaine Standard and Poor's.

Le brut coté à New York saluait notamment l'accélération en janvier de l'activité manufacturière de la région de New York révélée mardi par l'indice Empire State de la banque centrale américaine (Fed), qui est ressorti supérieur aux attentes.

En revanche, les tensions entre Téhéran et les pays occidentaux soutenaient les cours, le marché craignant une baisse de l'offre à quelques jours d'un sommet (prévu le 23 janvier) où l'Union européenne (UE) doit fixer les modalités d'un embargo sur le pétrole iranien.

L'Union européenne intensifie sa pression sur l'Iran et de ce fait, il existe un plus grand risque de perturbation de l'approvisionnement, a expliqué Andy Lipow de Lipow Oil Associates.

En particulier, la France est en train d'essayer d'accélérer la mise en place d'un embargo du pétrole iranien en Europe, ce qui soutient la hausse des cours, a-t-il souligné.

Selon des sources diplomatiques, l'Union européenne devrait mettre en place un embargo pétrolier à l'encontre de l'Iran d'ici le début du mois de juillet, après une période de transition permettant aux pays les plus concernés de s'y préparer.

En réaction, l'Iran a soufflé le chaud et le froid en disant avoir la capacité de fermer le détroit d'Ormuz, par où transite quelque 35% du trafic pétrolier maritime mondial, avant de revenir sur ces menaces.

L'Occident accuse l'Iran, malgré ses dénégations, de vouloir fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.

L'Iran a pressé dimanche les monarchies du Golfe de ne pas compenser le manque de brut résultant de nouvelles sanctions occidentales éventuelles, ajoutant que leurs pays seraient dans le cas contraire responsables des incidents qui se produiront.

De plus,l'Arabie Saoudite cible les 100 dollars le baril, a noté M. Lipow.

Le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, a assuré dans un entretien diffusé lundi que son pays pouvait rapidement compenser une baisse des importations iraniennes de brut en cas d'embargo, mais il a également souhaité que les cours du baril se stabilisent autour de 100 dollars.

rp



(AWP / 18.01.2012 06h21)


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