Le prix en repli à l'ouverture à New York
Vers 14H15 GMT (15H15 HEC), le baril de "light sweet crude" pour livraison en février s'échangeait à 102,65 dollars sur le New York Mercantile Exchange, en baisse de 31 cents par rapport à la veille.
"Le marché avait beaucoup monté" mardi, mais "les Bourses ont perdu de l'élan, ce qui semble tirer les prix vers le bas", a observé Phil Flynn, de PFG Best.
Les cours avaient engrangé plus de quatre dollars mardi pour la première séance de l'année, sur fond de regain de confiance sur les places financières après la publication d'une série d'indicateurs industriels positifs dans le monde.
Mais aucun indicateur de premier plan n'encourageait les marchés à poursuivre sur leur lancée, la seule statistique importante mercredi montrant une poursuite de la contraction de l'activité privée en zone euro en décembre, sans surprise.
"Je pense aussi que les intervenants commencent à se rendre compte que ce qui se passe dans le détroit d'Ormuz relève du spectacle", a estimé Phil Flynn.
Les prix de l'or noir sont soutenus depuis plusieurs semaines par les tensions entre les pays occidentaux et l'Iran, accusé de travailler à la mise au point de l'arme atomique. Téhéran a menacé la semaine dernière de bloquer le détroit d'Ormuz, un canal stratégique par où transite entre un tiers et 40% du trafic maritime pétrolier mondial.
Dans ce contexte tendu, le ministre iranien de la Défense, le général Ahmad Vahidi, a une nouvelle fois mis en garde mercredi les Etats-Unis contre toute présence de leur marine dans le Golfe.
"Le risque de hausse des cours est en premier lieu géopolitique", ont estimé les analystes de Barclays Capital, relevant que "l'attention a commencé à se déplacer du monde arabe vers l'Iran".
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(AWP / 04.01.2012 16h01)