Le brut rebondit nettement à la veille de la réunion de l'Opep
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier s'échangeait à 109,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2,19 dollars par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance prenait 2,30 dollars, à 100,07 dollars.
Les cours du pétrole étaient portés par un regain d'inquiétude sur l'approvisionnement, notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, gagnant jusqu'à plus de 3,80 dollars à Londres et près de 3,50 dollars à New York alors que se propageaient des rumeurs sur une fermeture du détroit d'Hormuz pour des exercices militaires par l'Iran, qui contrôle ce passage stratégique pour les navires transportant du pétrole.
Les investisseurs guettaient également la décision de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) qui pourrait annoncer mardi de nouvelles mesures de soutien à la reprise de l'économie américaine.
De telles mesures, qui se traduisent par des injections de liquidités dans le système monétaire, peuvent stimuler les achats américains d'or noir autrement pénalisés par une demande toujours terne.
Sur le plan de la demande du premier pays consommateur de brut au monde, les observateurs attendaient aussi la publication par le département américaine de l'Energie (DoE) des statistiques hebdomadaires des réserves de pétrole du pays.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, le DoE pourrait annoncer un recul de 2,2 millions de barils des stocks de brut lors de la semaine achevée le 9 décembre.
Les réserves d'essence devraient avoir pour leur part progressé de 1,4 million de barils et celles de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) engrangé 800'000 barils.
Mais les regards des observateurs seront principalement tournés mercredi vers Vienne, où se réuniront les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). L'Iran, qui préside cette année le cartel, avait annoncé dimanche qu'il souhaitait voir l'Arabie saoudite et le Koweït "réduire leur surproduction" pour tenir compte du retour plus rapide que prévu de la production libyenne d'hydrocarbures sur le marché.
rp
(AWP / 13.12.2011 18h31)