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Le brut repasse sous les 100 dollars à New York, déprimé par la BCE

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(reprise de la veille)


New York - Les prix du pétrole ont fini en nette baisse jeudi à New York, plombés par l'opposition de la Banque centrale européenne (BCE) à une intervention massive sur le marché obligataire, une mesure que souhaitait vivement le marché.

Le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier, qui avait ouvert en hausse, a reculé de 2,15 dollars par rapport à mercredi, pour repasser sous la barre symbolique des 100 dollars, à 98,34 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a terminé à 108,11 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 1,42 dollar par rapport à la clôture de mercredi.

La Banque centrale européenne a décidé jeudi de baisser son principal taux directeur d'un quart de point de pourcentage à 1%, une décision largement attendue par les analystes.

L'abaissement du taux directeur européen "même s'il avait déjà été anticipé par le marché, est favorable (...) car cela va favoriser l'ajout de liquidité", a noté Phil Flynn, de PFG Best Research.

Cette décision a brièvement soutenu une hausse des cours, avant que le président de la BCE Mario Draghi ne réitère en conférence de presse son opposition à une intervention massive de son institution face à la crise, appelant plutôt les gouvernements à "faire le maximum".

M. Draghi "a douché les espoirs de voir (l'institution de Francfort) acheter des obligations comme le voulaient les marchés", a commenté Tom Bentz de BNP Paribas.

Certains cambistes espéraient voir l'institution de Francfort annoncer un renforcement de sa participation sur le marché obligataire en rachetant des obligations des pays lourdement endettés de la zone euro, une action vue par de nombreux économistes comme la seule solution crédible pour rassurer les marchés et mettre un terme à la contagion de la crise.

"Les prix ont déjà intégré une fin positive du sommet et donc n'importe quel signe d'un échec se fera très vite sentir négativement dans les cours", a expliqué M. Bentz, se disant "fatigué" que les marchés soient "esclaves" de la situation en Europe.

En outre, la BCE a maintenu sa prévision de 1,6% pour cette année, et elle a livré une première estimation pour 2013, d'une croissance de 1,3% en zone euro.

Sur le front américain, les cours ont été brièvement portés par la forte baisse des nouvelles inscriptions au chômage, qui sont tombées à leur niveau le plus faible en un peu plus de dix mois.

"C'est bien mieux qu'espéré", a commenté Matt Smith de Summit Energy (groupe Schneider Electric), expliquant que le marché commence à envisager un baril autour de 150 dollars "alors que les tensions géopolitiques continuent de croître en l'Iran et l'Occident".

En particulier, les opérateurs surveillent toute décision de l'Union européenne sur un possible embargo sur le pétrole iranien.

Cet embargo priverait les Européens de 450'000 barils par jour, "qui seront pour eux très difficiles à remplacer", avait estimé mercredi Abdallah El Badri, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

De plus, l'accroissement plus rapide qu'attendu de la production libyenne depuis la fin de la guerre civile dans le pays en août "n'arrive pas à apaiser les marchés pétrolier, peut-être par ce que les exportations restent très inférieures à ce qui est produit", ont souligné les experts de Commerzbank.

Ainsi, "même si la Libye pompe actuellement plus de 800'000 barils par jour, la Compagnie nationale (NOC) ne table que sur des exportations un peu inférieures à 300'000 barils par jour en décembre", ont-ils rapporté.

rp



(AWP / 09.12.2011 06h21)


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