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Le brut finit en baisse à New York, entre hausse des stocks et Europe

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(reprise de la veille)


New York - Les prix du pétrole ont fini en baisse mais se sont maintenus au dessus du seuil des 100 dollars le baril mercredi à New York, entre hausse surprise des stocks américains et inquiétude pour la situation en zone euro.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier a perdu 79 cents par rapport à mardi, à 100,49 dollars, sur le New York Mercantile Exchange.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour même échéance a terminé à 109,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 1,36 dollar par rapport à la clôture de mardi.

Cela a encore été une séance marquée par des spéculations sur l'Europe, avec ces commentaires en provenance d'Allemagne qui ont fait craindre qu'il n'y ait aucun accord vendredi, a commenté Matt Smith de Summit Energy (groupe Schneider Electric), en référence à des déclarations de responsables allemands.

Nous tablons sur des discussions très exigeantes et par moments difficiles lors du sommet européen jeudi et vendredi à Bruxelles, a ainsi déclaré Steffen Seibert, porte-parole de la chancelière Angela Merkel.

Peu auparavant, une source proche du gouvernement s'était dite pessimiste quant à une issue positive de ce sommet.

Venant du moteur de l'Europe, ces propos ont douché les espoirs de nombreux investisseurs, alors que les pays de la zone euro sont engagés dans d'intenses tractations en vue de ce sommet.

On va voir si ce sommet va aboutir à une solution vendredi ou ce week-end, même si les déclarations allemandes sont en train de peser sur les cours, a dit John Kilduff, d'Again Captal.

Les 27 devraient notamment discuter de la proposition franco-allemande d'un nouveau traité européen prévoyant des sanctions immédiates en cas de non-respect de la maîtrise du déficit.

En outre, la hausse plus forte que prévu des stocks américains de brut -- +1,3 million de barils lors de la semaine achevée le 2 décembre contre +900'000 attendus par les analystes -- a pesé sur les cours, a souligné M. Smith.

Les réserves d'essence ont fait un bond à 5,1 millions de barils, soit près de neuf fois plus que les prévisions du marché.

Pourtant il n'y a pas vraiment d'explication à cette hausse (...) et les importations ont diminué, a remarqué M. Smith.

Les menaces de boycott européen du pétrole iranien, en représailles contre le programme nucléaire de Téhéran, étaient toujours en arrière-plan, a-t-il noté en outre.

Dans ce contexte, le secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) Abdallah El Badri a dit vraiment espérer que l'UE ne prendra pas une telle décision, jugeant vraiment très difficile de remplacer les quelque 450'000 barils de brut que l'Europe importe chaque jour d'Iran.

Les économistes de Commerzbank ont remarqué à ce propos que les pays en crise en Europe, l'Italie, l'Espagne et la Grèce, dépendaient du pétrole iranien, et qu'un embargo les forcerait à se fournir ailleurs à un prix plus élevé.

L'Iran, deuxième pays producteur de brut au sein de l'OPEP, contrôle le détroit stratégique d'Ormuz, par lequel transite près de 40% du trafic maritime pétrolier mondial.

rp



(AWP / 08.12.2011 06h21)


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