Le brut ouvre en hausse à New York, porté par la zone euro et l'Iran
Vers 14H20 GMT/15h20 HEC, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier avançait de 1,16 dollar, à 102,12 dollars le baril sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX).
"Le sentiment (du marché) est porté par l'amélioration des données économiques aux Etats-Unis et les risques fluctuant dans la zone euro, alors que les tensions géopolitiques se répètent en arrière plan", ont résumé les économistes de Barclays Capital.
"Il y a des signes qui poussent à l'optimisme quant à un dénouement en Europe", a commenté John Kilduff, analyste chez Again Capital.
"Ce n'est pas la première fois" que le marché exprime de telles attentes mais cette fois "il semble que les Européens vont réussir à trouver une solution ensemble", a-t-il dit.
Le président français Nicolas Sarkozy recevait lundi la chancelière allemande Angela Merkel, avec l'objectif que Paris et Berlin, qui se sont tous deux prononcés en faveur d'une "union budgétaire" de la zone euro, avancent des propositions communes pour "garantir l'avenir de l'Europe".
Les cours de l'or noir répondaient également à "l'inquiétude grandissante pour l'Iran, avec des sanctions encore plus fortes, et la destruction alléguée (par Téhéran) d'un drone", a relevé M. Kilduff.
"La prime au risque géopolitique est de retour", a-t-il souligné.
L'Iran a annoncé dimanche avoir abattu un drone américain RQ-170 "dans l'est du pays", et la Force de l'Otan en Afghanistan (Isaf) a admis qu'il pourrait s'agir d'un drone américain dont, selon elle, la trace a été perdue au-dessus de l'ouest afghan.
Cette annonce survient alors que l'Union européenne (UE) et le Sénat américain ont durci la semaine dernière leurs sanctions financières contre l'Iran, soupçonné de développer un programme nucléaire à visée nucléaire, et après un saccage de l'ambassade de Grande-Bretagne la semaine dernière à Téhéran.
Les Européens disent préparer des sanctions visant le secteur pétrolier de l'Iran -- deuxième producteur au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui contrôle également le détroit stratégique d'Ormuz, par lequel transite près de 40% du trafic maritime pétrolier mondial.
rp
(AWP / 05.12.2011 15h41)