Le brut en léger repli après quatre séances de hausse
Vers 14H15 GMT/15h15 HEC, sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" pour livraison en janvier s'échangeait à 100,23 dollars, en recul de 13 cents par rapport à la veille.
Sans s'envoler de manière aussi spectaculaire que les marchés boursiers, rendus euphoriques par l'action concertée des banques centrales en faveur du système financier, les cours du brut avaient aligné leur quatrième séance de hausse de suite mercredi (+57 cents).
Mais jeudi, ils se repliaient légèrement après l'annonce d'une augmentation inattendue du nombre de nouveaux chômeurs la semaine dernière aux Etats-Unis.
"La réalité du marché de l'emploi pèse sur le marché", a constaté John Kilduff, d'Again Capital.
A plus de 400'000 demandes d'allocations, cette statistique "sert de piqûre de rappel du chemin qu'il reste à parcourir sur ce point crucial pour l'économie", a-t-il ajouté.
"Tout va maintenant dépendre des chiffres de l'emploi" mensuels qui doivent être publiés vendredi, a avancé l'analyste.
Le marché pétrolier a aussi été refroidi jeudi par l'annonce du premier recul en plus de deux ans et demi de la production manufacturière de la Chine, le deuxième pays consommateur d'or noir.
Néanmoins, pour Phil Flynn, de PFG Best, l'annonce mercredi des banques centrales est "extrêmement positive" pour les prix des matières premières.
"En fin de compte, on inonde les banques européennes de monnaie. (...) Cela va contribuer à stabiliser et augmenter la demande. Les principaux bénéficiaires en sont le pétrole et les métaux précieux", a-t-il estimé.
L'analyste a également souligné "l'augmentation des risques géopolitiques", notamment autour du dossier nucléaire iranien, susceptible de soutenir les cours de l'or noir.
rp
(AWP / 01.12.2011 15h41)