Le brut en net rebond à l'ouverture à New York
Vers 14H15 GMT (15h15 HEC), sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" pour livraison en décembre s'échangeait à 95,20 dollars, en hausse de 1,46 dollar par rapport à la veille.
Dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance à la criée, les cours ont atteint 97,90 dollars, leur plus haut niveau depuis le 1er août.
"Inévitablement, les marchés enregistrent un rebond élastique après la chute des Bourses et de l'euro" mercredi, a résumé Matt Smith, de Summit Energy (groupe Schneider Electric).
Les places financières avaient subi un mouvement de panique mercredi face à l'envolée des taux obligataires italiens, qui font craindre aux investisseurs que la troisième économie de la zone euro se trouvent à son tour emportée par la crise de la dette.
Mais jeudi, Rome a pu lever 5 milliards d'euros sur les marchés, comme souhaité. Si les taux se sont envolés, les observateurs ont été soulagés de constater que l'opération avait attiré une forte demande de la part des investisseurs.
Les places financières semblaient également apprécier les informations indiquant que Mario Monti, économiste respecté âgé de 68 ans, pourrait être mandaté dès ce week-end en vue de former un gouvernement d'union nationale.
Même dans le marasme de mercredi, le marché du pétrole avait affiché une certaine résistance, le baril cédant seulement 1,06 dollar, soutenu par une diminution surprise des stocks de brut aux Etats-Unis, a relevé Tom Bentz, de BNP Paribas.
"Le pétrole reste orienté à la hausse à court terme, il n'y a rien pour l'arrêter, surtout si certaines inquiétudes concernant l'Europe disparaissent", a-t-il estimé.
Dans son rapport mensuel, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a pour le troisième mois consécutif révisé à la baisse ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2011 et 2012 en raison de la crise, de manière relativement marginale.
fah
(AWP / 10.11.2011 15h46)