Le brut ouvre en repli à New York en attendant le sommet européen
Vers 13H15 GMT/15h15 HEC, le baril de "light sweet crude" pour livraison en décembre se repliait de 13 cents à 93,04 dollars sur le New York Mercantile Exchange par rapport à la veille.
Les cours "continuent de répondre aux gros titres en provenance d'Europe dans le dossier de la crise de la dette après deux jours de forte pression", a remarqué Andy Lipow, du cabinet Lipow Oil Associates.
Les dirigeants de la zone euro doivent achever un marathon entamé vendredi et se retrouver mercredi soir à Bruxelles pour boucler un plan permettant d'enrayer la crise de la dette et de sauver la monnaie commune, sur fonds d'inquiétudes grandissantes au sujet de l'Italie.
"Bien que le plus probable reste une décote de la dette grecque (de l'ordre de 50%), il n'y aura aucune annonce immédiate à propos du versement de plus d'argent dans un fond de sauvetage devant renforcer la confiance et éviter d'autres défauts", a estimé Matt Smith, de Capital Summit.
Le brut coté à New York (WTI) a bondi de près de 6 dollars depuis vendredi, atteignant un record depuis début août, porté par un regain d'optimisme sur un éventuel dénouement en Europe, ainsi que par un indicateur meilleur qu'attendu en Chine.
"Les derniers mouvements sur les cours du WTI (...) montrent que le WTI se rapproche enfin de là où il devrait être selon ses fondamentaux", a souligné Barclay's Capital.
Cette hausse traduit en outre la chute continue des réserves au principal terminal pétrolier des Etats-Unis, à Cushing dans l'Oklahoma (sud), depuis le début de la révolte libyenne, a relevé Phil Flynn, de PFG Best Research.
"En avril, les stocks de Cushing étaient de 41,9 millions de barils et sont désormais proches de 31,1 millions", a-t-il rappelé.
Dans ce contexte, les chiffres hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE), attendus à 14H30 GMT, seront scrutés avec attention.
Les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur une hausse de 400'000 barils des réserves de brut américaines lors de la semaine achevée le 21 octobre, une baisse de 1,6 million de barils des stocks d'essence, et un recul de 1,8 million de barils des stocks de produits distillés (gazole et fioul de chauffage).
rp
(AWP / 26.10.2011 15h45)