Ouverture en hausse à New York, regain d'optimisme mondial
Vers 13H20 GMT, le baril de "light sweet crude" pour livraison en décembre progressait de 2,37 dollars à 93,64 dollars sur le New York Mercantile Exchange, après avoir fini la veille à un niveau record depuis le 3 août.
Les investisseurs "font le pari que l'économie mondiale est probablement un peu plus forte qu'on ne le pensait il y a encore quelque temps", a souligné Bart Melek, stratège chez TD Securities à Toronto.
"On a eu ces derniers jours de meilleurs indicateurs aux Etats-Unis et en Asie, et l'Europe semble être sur la voie d'un accord de sortie de crise, il semble donc moins probable que l'économie soit en récession", a-t-il souligné.
"Il y a beaucoup de prises de positions", a remarqué l'analyste.
Les marchés s'inquiétaient ces dernières semaines d'un possible essoufflement de la croissance chinoise, moteur de la croissance mondiale. Mais la publication lundi de l'indice PMI préliminaire de la banque HSBC a ravivé les espoirs de reprise de la demande énergétique en Chine, deuxième consommateur de brut dans le monde.
Au plus haut depuis cinq mois, cet indice a fait état d'une reprise au mois d'octobre de l'activité manufacturière chinoise, après trois mois de contraction successifs.
En Europe, les dirigeants de la zone euro semblent engagés à désamorcer enfin la menace de contagion de la crise de la dette, ce qui a alimenté la confiance des bourses.
Les discussions de ce week-end ont dessiné les contours des composantes d'un "accord global" qui pourrait être entériné par les dirigeants européens lors du sommet de mercredi, portant sur une recapitalisation des banques européennes et un renforcement du fonds de secours de la zone euro (FESF).
Sur le front américain, la saison des résultats trimestriels apparaît meilleure que prévue, ce qui laisse penser que l'économie de la première puissance de la planète est en train d'accélérer progressivement. Cela s'est reflété à Wall Street lundi avec un retour à des niveaux inégalés depuis le milieu de l'été.
En outre, a noté Commerzbank, "les prix du WTI (brut coté à New York) réagissent à la forte réduction des stocks pétroliers américains au cours des dernières semaines". Les réserves de brut aux Etats-Unis ont chuté de 24,2 millions de barils (-7% du total) depuis début septembre, selon le Département américain de l'Energie.
jq
(AWP / 25.10.2011 15h51)