Le brut poursuit sa progression à l'ouverture à New York
Vers 13H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre s'échangeait à 86,07 dollars, en hausse de 26 cents par rapport à la veille.
Les cours, qui avaient déjà bondi de plus de dix dollars sur les cinq séances précédentes, poursuivaient mercredi sur leur lancée malgré des nouvelles négatives sur le front de la demande.
Comme l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) la veille, l'AIE a révisé à la baisse ses prévisions de consommation mondiale pour 2011 et 2012 en raison du ralentissement économique.
L'agence, qui représente les pays consommateurs, table désormais sur une demande à 89,2 millions de barils par jour (mbj) cette année (+1,1% par rapport à 2010) puis à 90,5 mbj (+1,4%) l'an prochain.
Du côté de l'offre, l'AIE a noté que la production reprenait plus vite que prévu en Libye, où elle table sur une production de 600.000 barils par jour à la fin de l'année même si les exportations restent minimes.
"C'est négatif pour les prix, mais le marché se concentre sur le renforcement de l'euro et l'optimisme pour la situation en Europe", a expliqué Matt Smith, de Summit Energy (groupe Schneider Electric).
"La hausse des cours n'est pas nécessairement justifiée vu les perspectives actuelles, mais ils montent sur l'anticipation d'une solution (à la crise de la dette) et non sur la réalité", a-t-il poursuivi.
Les Bourses européennes et l'euro profitaient mercredi de déclarations de la chancelière allemande Angela Merkel, qui a assuré que le renforcement du fonds de secours financier de la zone euro serait bien ratifié d'ici la fin octobre malgré un premier vote négatif de la Slovaquie.
Les statistiques hebdomadaires sur l'évolution des stocks pétroliers aux Etats-Unis, habituellement diffusées le mercredi, doivent être publiées cette semaine jeudi, en raison d'un jour férié lundi.
sm
(AWP / 12.10.2011 15h40)