Légère reprise après les chiffres de l'emploi américain
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s'échangeait à 105,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 13 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 23 cents à 82,82 dollars.
Les cours du baril avaient grimpé jeudi d'environ 3 dollars à Londres comme à New York, soutenus par les annonces de mesures exceptionnelles de la Banque centrale européenne (BCE) pour assurer le financement du système bancaire de la région, fragilisé par la crise de la dette, avant de reprendre leur souffle vendredi en début d'échanges européens.
Les cours ont cependant repris le chemin de la hausse après la diffusion de chiffres de l'emploi aux Etats-Unis pour septembre meilleurs que prévu, de nature à rassurer les investisseurs sur la santé de la première économie mondiale.
Cependant, les cours limitaient tout de même leurs gains, alors que "le contexte macroéconomique (mondial) reste plutôt morose", commentait Myrto Sokou, analyste de la maison de courtage Sucden.
En effet, "si quelques indicateurs américains s'avèrent meilleurs que prévu et distillent un peu d'optimisme sur le marché, les conditions économiques en zone euro demeurent hasardeuses, et restent le moteur des échanges", qui devraient maintenir les cours dans une fourchette assez à court terme, au gré des tribulations des marchés financiers, expliquait Mme Sokou.
Par ailleurs, sur le front de l'offre, "les tensions (des derniers mois) devraient s'apaiser sensiblement avec le retour de la production pétrolière libyenne", relevaient par ailleurs les analystes de Commerzbank, rapportant qu'"un tanker d'une capacité de 950.000 barils à destination de l'Asie doit être chargé en Libye" ce vendredi.
ds
(AWP / 07.10.2011 18h31)