Le brut en hausse à New York, soutenu par l'emploi aux USA
Vers 13H15 GMT, sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre s'échangeait à 83,39 dollars, en hausse de 80 cents par rapport à la veille.
Les cours avaient déjà rebondi de près de sept dollars sur les deux séances précédentes, après avoir évolué mardi à leurs plus bas niveaux depuis un an.
"La tendance était déjà positive en raison de toutes les mesures de relance adoptées en Europe et l'affaiblissement des inquiétudes par rapport à un défaut de la Grèce. Avec les chiffres de l'emploi qui ressortent meilleurs que prévu, le marché, qui anticipait une récession il y a quelques jours, remet cette idée en question", a expliqué Phil Flynn, de PFG Best.
"L'économie ne va pas aussi mal qu'on ne le craignait. Elle n'est pas en grande forme, mais il y a des signes d'amélioration", a-t-il poursuivi.
L'économie américaine a créé 103'000 emplois de plus qu'elle n'en a détruit en septembre, soit 81% de plus qu'en août et bien plus qu'anticipé par les analystes, qui espéraient 60'000 embauches nettes.
Ces créations d'emplois restent malgré tout insuffisantes pour faire baisser le taux de chômage officiel, qui a stagné à 9,1%.
Ces chiffres ont été publiés alors que le marché pétrolier profitait déjà de l'accalmie constatée sur les places boursières européennes depuis le milieu de la semaine, plusieurs dirigeants de la zone euro se disant favorables à un plan de recapitalisation des banques et la Banque centrale européenne annonçant des mesures pour aider les établissements financiers à se financer.
Ces annonces "ont contribué à apaiser certaines des inquiétudes macroéconomiques qui pèsent lourdement sur le pétrole et les marchés depuis quelques mois", ont constaté les analystes de Barclays Capital.
Or, selon ces derniers, "l'intensification de ces craintes ont coïncidé" avec des signes qui révèlent que l'offre a été relativement limitée par rapport à la demande au troisième trimestre.
cha
(AWP / 07.10.2011 15h46)