Le brut repart à la baisse à l'ouverture à New York
Vers 13H10 GMT/15h10 HEC, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre s'échangeait à 79,40 dollars, en baisse de 45 cents par rapport à vendredi.
Les cours, qui avait lâché plus de huit dollars la semaine dernière, sont tombés dans les échanges électroniques précédant la séance à la criée new-yorkaise à 77,11 dollars, leur plus bas niveau depuis début août.
Ils ont ensuite rebondi, sans parvenir à se maintenir au-dessus de la ligne d'équilibre.
"Le marché se reprend un peu, soutenu par l'idée que l'Union européenne est en train de mettre sur pied un plan pour s'attaquer aux problèmes de dette", a expliqué Tom Bentz, de BNP Paribas.
Les Bourses européennes évoluaient en nette hausse lundi alors qu'une semaine cruciale s'ouvre pour la zone euro. Les créanciers de la Grèce (Fonds monétaire international, zone euro, ndlr) doivent retourner en Grèce et le Parlement allemand doit voter jeudi sur l'élargissement du Fonds de soutien européen.
Dans une déclaration commune samedi, les pays de la zone euro se sont engagés devant les Etats membres du FMI à faire "tout le nécessaire" et à "assurer la stabilité financière de cette zone dans son ensemble".
Une première avancée pourrait être de doter ce fonds d'instruments supplémentaires, au-delà de ceux décidés en juillet, a déclaré le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.
Selon Tom Bentz par ailleurs, les cours restent tirés vers le bas par le fait "que la demande pour le brut va rester faible pour un moment" aux Etats-Unis, où la période estivale de forte consommation d'essence est dépassée.
Les inquiétudes nées des propos pessimistes de la banque centrale américaine mercredi sur l'économie américaine restaient par ailleurs vives, le marché du pétrole étant confronté à "la probabilité de plus en plus forte de voir l'économie mondiale rechuter", ont relevé les analystes de Barclays Capital.
rp
(AWP / 26.09.2011 15h39)