Le prix poursuit sa dégringolade à l'ouverture à New York
Vers 13H10 GMT (15H10 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre s'échangeait à 79,39 dollars, en baisse de 1,12 dollar par rapport à la veille.
Les cours, qui avaient déjà chuté de plus de cinq dollars jeudi, sont tombés vendredi, dans les échanges électroniques précédant la séance, à 77,55 dollars, leur plus bas niveau depuis plus d'un mois.
"Le marché ne montre pas beaucoup de confiance", a résumé Phil Flynn, de PFG Best.
"Ce n'est pas comme s'il y avait des mauvaises nouvelles: le marché continue de broyer du noir face aux mauvaises nouvelles qu'on connaissait déjà. Les échanges sont dictés par la peur, pas par la logique", a-t-il ajouté.
Après un jeudi noir, les marchés boursiers européens plongeaient une nouvelle fois vendredi, et les indices de Wall Street s'orientaient vers une ouverture en nette baisse à moins d'une demi-heure de l'ouverture.
Les investisseurs continuent de s'inquiéter de voir la zone euro s'enfoncer dans la crise de la dette, et du ralentissement économique aux Etats-Unis, le premier pays consommateur d'or noir, où la banque centrale a souligné mercredi les risques qui menacent la reprise.
Les ministres des Finances et banquiers centraux des principaux pays riches et émergents du G20, réunis depuis jeudi à Washington, se sont engagés à "apporter une réponse internationale forte et coordonnée" à la crise.
Ils ont promis un "plan d'action collectif ambitieux" pour le sommet de Cannes (sud-est de la France) les 3 et 4 novembre.
Mais ces assurances n'ont pas suffi à rassurer.
"Les craintes de retour de la récession aux Etats-Unis s'ajoutent aux craintes de défaut de la Grèce, et la Chine a ajouté son grain de sel (jeudi) avec un indicateur industriel qui reflète une possible contraction du secteur", a énuméré Matt Smith, de Summit Energy.
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(AWP / 23.09.2011 15h36)