Ouverture en hausse à New York, le baril à plus de 89 dollars
Vers 13H10 GMT, sur le New York Mercantile Exchange, le baril de "light sweet crude" pour livraison en octobre s'échangeait à 89,30 dollars, en hausse de 1,11 dollar par rapport à la veille.
Selon Phil Flynn, de PFG Best, le marché était soutenu par "une certaine confiance dans le fait que le marché boursier ne va pas s'effondrer (aux Etats-Unis) et que même si la demande s'affaiblit, de nouvelles mesures de relance seront adoptées, ce qui va maintenir les prix du pétrole, à un niveau relativement élevé".
Les marchés européens, après un vendredi et un lundi difficiles, semblaient se stabiliser mardi, tandis que Wall Street se dirigeait vers une ouverture à l'équilibre.
Dans ce contexte relativement apaisé, le dollar, recherché depuis le début du mois en raison de son statut de valeur refuge, se repliait mardi, rendant le brut, libellé en monnaie américaine, plus attractif pour les acheteurs munis d'autres devises.
"La fermeté des cours est remarquable vu que les agences pétrolières internationales ont confirmé que les nuages s'amoncelaient" sur le marché, ont relevé les analystes de Commerzbank.
Comme l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) lundi, l'AIE a révisé à la baisse mardi ses prévisions de demande mondiale de pétrole pour 2011 et 2012, respectivement de 0,2 et 0,4 million de barils par jour (mbj).
Côté offre en revanche, l'agence, qui représente les pays industrialisés consommateurs, a prévenu qu'elle n'entrevoyait qu'une timide reprise de la production de pétrole en Libye d'ici à la fin de l'année.
"Le fait que l'AIE réduise ses prévisions de demande n'est pas une surprise vu l'assombrissement des perspectives de croissance", ont noté les analystes de JPMorgan.
En revanche, "nous pensons que leurs chiffres sur les stocks sont plus importants", et ils montrent que les stocks ont moins augmenté que d'habitude pendant l'été, ont-ils ajouté.
Aux Etats-Unis, les opérateurs s'attendent à constater un fort recul des stocks dans les prochaines statistiques hebdomadaires du gouvernement, attendus mercredi, en raison des tempêtes tropicales qui ont évolué ces deux dernières semaines dans le golfe du Mexique, affectant production et importations.
jq
(AWP / 13.09.2011 15h41)