Les analystes de la banque de france ont sonnés une "alerte jaune" au sein d'un rapport qui prévoit une hausse des prix du pétrole de près de 10 pour cent l'année prochaine (envisagée à 90 $ USD et plus) , faisant valoir la prévision d'une forte demande, des valeurs de devices faibles augmentant inéxorablement le coût du pétrole. Lire la suite...
Dans les échanges éléctroniques en Asie de ce matin, le cours du brut était en hausse après l'annonce du plan d'aide à la Grèce et en raison d'une probable baisse de la production américaine à la suite de la marée noire aux Etats-Unis (selon les courtiers).
Vendredi, les prix du pétrole ont terminé en hausse à New York.
Dans les échanges matinaux, le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin prenait 16 cents à86,31 $ USD tandis que le Brent de la mer du Nord, à échéance identique, gagnait 13 cents à 87,57 dollars.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin a terminé à 86,15 dollars, en hausse de 98 cents par rapport à jeudi.
A Londres, sur l'InterContinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a gagné 54 cents à 87,44 dollars.
La Grèce surendettée va bénéficier d'un plan de sauvetage commun UE-FMI de 110 milliards d'euros, sans précédent dans le monde par son ampleur, en contrepartie d'une cure d'austérité impliquant de douloureux sacrifices pour la population dans les années à venir.
Dans les échanges matinaux d'hier, le cours du baril chuté encore atteignant les 37,56 dollars.
Une hausse du cours du baril en approche ?
Les cours du baril de pétrole tendent dans les prochaines semaines vers des valeures haussières du fait par exemple de l'influence de l'Arabie saoudite (premier exportateur mondial de pétrole) sur les cadences de production de brut.
Cette mesure viserait a éviter un éffondrement plus conséquent du marché. Il se dit d'ailleurs, ici et la, que la réduction pourrait faire baisser la demande de 300 000 barils par jour.
Dans les échanges matinaux, le prix du baril perd encore un dollar. Les investisseurs craignent pour la santé de l'économie américaine et donc pour la demande d'or noir.
Le cours du baril de pétrole ne cesse de baisser depuis plusieurs semaines, insensible aux risques que l'ouragan Gustav et le conflit russo-géorgien ont fait peser sur la production et l'acheminement de l'or noir. Les marchés semblent désormais convaincus que le ralentissement économique va entraîner un tassement de la demande et que les prix des barils ne peuvent que baisser, à court terme du moins...
Alors que la crise financière agite les marchés et affecte désormais l'Europe, les intervenants redoutent les conséquences de difficultés de l'économie sur la demande de pétrole. Aux Etats-Unis, premiers consommateurs mondiaux, la demande de produits pétroliers a flanché de 7,1% sur les quatre dernières semaines par rapport à l'an dernier, selon les statistiques du ministère américain de l'Energie (DoE).
Dans ce contexte difficile, Merrill Lynch estime que le prix du baril pourrait tomber à 50 dollars l'an prochain en cas de récession mondiale.
La production de baril de pétrole atteindra probablement un pic durant cette décennie. A l'issue de cette période, la production mondiale s'essoufflera pour ne plus jamais atteindre les niveaux précédents.
L'économie mondiale ne manquera pas d'énergie mais il faudra une dizaine d'années pour que les énergies alternatives soient suffisamment développées.
Le ralentissement dans la production de pétrole est déjà perceptible. Les fluctuations de prix du brut et du gaz naturel peuvent être les signes avant-coureurs d'une crise plus grave.
Vendredi 21 novembre 2025 Le cours du pétrole Brent affiche un prix moyen de clôture de 64,00 $, en repli d’environ -0,82 $ soit -1,3% depuis le début de la semaine, tandis que le WTI suit la même tendance avec une moyenne de 59,81 $, en légère baisse de -0,77 $, soit -1,3% sur la même période.
Vienne: L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés, dont la Russie, sont connus collectivement sous le nom d'OPEP+ et se réuniront le 2 juin pour discuter de leur politique commune de production de pétrole.
Analyse: Le marché pétrolier mondial fait face à une conjoncture marquée par des incertitudes croissantes et des perspectives économiques contrastées. Alors que l'Arabie saoudite, leader de l'OPEP et premier exportateur mondial de brut, se prépare à renverser sa stratégie en augmentant sa production, les analystes restent prudents quant à l'évolution des prix et à l’équilibre entre l'offre et la demande.
En mars 2025, le prix en dollars du pétrole brut de la mer du Nord (Brent) diminue de nouveau (‑3,5 % après ‑4,9 % en février), s’établissant en moyenne à 72,7 dollars le baril.