💶 Taxes sur les transactions en Bourse : les coûts “qu’on ne voit pas”
Ils proposent, en concret, l’élargissement de l’assiette de la taxe, et ainsi une hausse de la récolte d’environ 3 milliards d’euros.
▶️ Explique le Think Tank :
Dans un nouveau rapport, Oxfam France et plusieurs ONG révèlent de graves failles dans la collecte de la Taxe sur les transactions financières (TTF) dans lesquelles les acteurs financiers peuvent s’engouffrer. Les méthodes de recouvrement très opaques de la TFF déléguée à l’acteur privé Euroclear ainsi que l’exclusion injustifiable de certaines opérations dans l’assiette de la taxe provoquent une perte pour les finances publiques évaluée entre 1 et 3 milliards d’euros chaque année.
Le graphique ci-dessous montre la perte de revenus de la taxe, par rapport aux calculs d’Oxfam - une perte de 3 milliards d’euros pour le gouvernement.
Les propositions de taxes sur les transferts en Bourse - achat et ventes d’actions, par exemple - réduisent les bénéfices d’opérations dans la finance, et augmentent ainsi les coûts de financement d’entreprises, le coût de produits d’épargne pour les particuliers.🛢️ Dossier gratuit sur l'énergie
Les coûts “qu’on ne voit pas”
Au début du 19ème, l’économiste Frédéric Bastiat introduit l’idée des coûts “qu’on ne voit pas.”
Il résume l’idée dans un passage de traité d’économie, Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas, au sujet de l’impôt…
Les avantages que les fonctionnaires trouvent à émarger, c’est ce qu’on voit. Le bien qui en résulte pour leurs fournisseurs, c’est ce qu’on voit encore. Cela crève les yeux du corps.
Mais le désavantage que les contribuables éprouvent à se libérer, c’est ce qu’on ne voit pas, et le dommage qui en résulte pour leurs fournisseurs, c’est ce qu’on ne voit pas davantage, bien que cela dût sauter aux yeux de l’esprit.
Quand un fonctionnaire dépense à son profit cent sous de plus, cela implique qu’un contribuable dépense à son profit cent sous de moins. Mais la dépense du fonctionnaire se voit, parce qu’elle se fait ; tandis que celle du contribuable ne se voit pas, parce que, hélas ! on l’empêche de se faire.
Les taxes sur les transactions réduisent les capitaux à disposition des investisseurs et financiers… Elles ont ainsi des coûts “qu’on ne voit pas” pour les entreprises.
Henry Bonner a mis au point un dossier spécial gratuit au sujet de la situation dans les sociétés de pétrole. Il écrit aussi au quotidien sur la Bourse et l’investissement (avec de l’analyse de la politique et sujets d’économie).
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(c) Henry Bonner avec Prixdubaril.com