🛢️ L'offre de pétrole attendue à son plus haut en 2024, selon l'AIE
L'offre devrait croître de 1,5 million de barils par jour (mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.) pour atteindre un niveau inédit de 103,5 mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains., alimenté par une production record aux États-Unis, Brésil, Guyana et Canada.
L'approvisionnement venu des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+) devrait pour sa part se maintenir par rapport à l'an dernier, à condition que les nouvelles réductions volontaires de production appliquées depuis début janvier soient levées au second trimestre.
"Le risque de perturbations de l'offre venue du Moyen-Orient reste élevé, particulièrement pour les échanges transitant par la mer Rouge et, particulièrement, le canal de Suez", souligne l'AIE: en 2023, environ 10% des échanges pétroliers par voie maritime et 8% du gaz naturel liquifié (GNL) sont passés par ce chemin (le voyage par le Cap de Bonne Espérance durant deux semaines de plus).
Dans le même temps, la demande mondiale de pétrole devrait voir sa croissance ralentir fortement en 2024, sous l'effet des difficultés économiques, mais aussi des progrès de l'efficacité énergétique et de l'essor du parc de véhicules électriques dans le monde.
Cette croissance, de 2,3 mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. en 2023, est attendue à 1,2 mb/j MBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu'un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains. cette année, alimentée majoritairement par les besoins de la pétrochimie chinoise, prévoit l'AIE.
(c) AFP