Suivi des prix du pétrole, de l'étude des cours du baril à la compréhension de l'évolution de l'industrie pétrolière, au cœur des marchés pétroliers internationaux.
En septembre, le prix du pétrole en dollars a nettement ralenti (+0,9 % après +9,9 % en août). Il s’est établi à 113,4 $ le baril de Brent. À l’inverse, les prix en devises des matières premières hors énergie importées en France ont rebondi (+2,6 % après –0,4 % en août).
La hausse du prix du pétrole s’interrompt
En septembre, le prix en dollars du baril de pétrole de la mer du Nord (Brent) a nettement ralenti (+0,9 % après +9,9 %). En euros, le prix du baril a même diminué (–2,8 % après +8,8 %), du fait de l’appréciation de la monnaie européenne vis-à-vis du dollar (+3,7 %).
En août, le prix du pétrole en dollars a continué d’augmenter fortement (+9,9 % après +6,0 % en juillet). Il s’est établi à 112,4 $ le baril de Brent. À l’inverse, les prix en devises des matières premières hors énergie importées en France ont légèrement baissé (–0,5 % après +2,2 % en juillet).
Le prix du pétrole continue d’augmenter
En août, le prix en dollars du baril de pétrole de la mer du Nord (Brent) a de nouveau augmenté (+9,9 % après +6,0 %). En euros, la hausse du prix du baril est légèrement moins marquée (+8,8 % après +8,2 %), du fait d’une appréciation de la monnaie européenne vis-à-vis du dollar (+1,0 %).
Les prix des matières premières industrielles toujours en baisse
En août, les prix en devises des matières premières industrielles enregistrent une nouvelle baisse (–3,5 % après –1,0 % en juillet). D’une part, les prix desmatières premières minérales poursuivent leur recul (–4,1 % après –1,1 %). En particulier, les cours des métaux non ferreux se sont repliés (–2,0 % après +0,0 %), notamment ceux du titane (–4,6 %), du nickel (–3,1 %), de l’aluminium(-1,9 %) et du zinc (-1,9 %). En revanche, les cours des métaux précieux se sont appréciés (+2,9 % après –1,2 %), principalement l’argent (+4,6 %), le palladium(+4,3 %) et l’or (+2,0 %).
D’autre part, les prix des matières premières agro-industrielles se replient plus fortement qu’en juillet (–1,9 % après –0,9 %), notamment ceux des bois sciés tropicaux (–12,7 %), du caoutchouc naturel (–11,4 %), et dans une moindre mesure ceux des fibres textiles naturelles (–0,9 %) du fait de la baisse du prix de la laine (–9,2 %).
La hausse des prix des matières premières alimentaires se poursuit
En août, les prix en devise des matières premières alimentaires ont de nouveau augmenté (+4,3 % après +7,7 % en juillet). En effet, les cours desdenrées tropicales ont poursuivi leur hausse (+3,0 % après +4,9 %) du fait de l’augmentation des cours du cacao (+9,0 %) et du thé (+2,2 %). De même, les prix des oléagineux sont toujours en hausse (+7,3 % après +15,8 %), en particulier ceux de l’huile d’olive (+9,6 %) et du tourteau de soja (+9,5 %).
Les cours des céréales ont ralenti (+1,2 % après +5,6 %), sous l’effet de la hausse limitée du prix du maïs (+3,4 % après +28,9 %) et de la stabilité de celui du riz (–0,1 %). Les cours de la viande bovine se sont redressés (+3,9 %) alors que ceux du sucre se sont repliés (–9,8 % après +11,3 %) en raison de l’amélioration des perspectives de récoltes au Brésil et du recul de la demande des utilisateurs finaux.
Prix du pétrole (Brent)
Source : Insee
Ensemble des matières alimentaires
Source : Insee
Matières premières importées (ensemble, hors énergie)
Source : Insee
Ensemble des matières industrielles
Source : Insee
Pétrole et dérivés
en dollar
Les prix sont en dollar par tonne sauf indication contraire.
En juillet, le prix du pétrole en dollars s’est nettement redressé (+6,0 % après –13,5 % en juin). Il s’est établi à 102,3 $ le baril de Brent. Parallèlement, les prix en devises des matières premières hors énergie importées en France ont sensiblement augmenté (+2,2 % après –3,2 % en juin).
Le prix du pétrole remonte fortement
En juillet, le prix en dollars du baril de pétrole de la mer du Nord (Brent) s’est fortement redressé (+6,0 % après –13,5 %). En euros, la hausse du prix du baril a été plus marquée (+8,2 % après –11,8 %), du fait de la dépréciation de la monnaie européenne vis-à-vis du dollar (–2,0 %). Sur trois mois, la baisse des prix du baril en dollars (–15,3 %) et en euros (–9,2 %) reste toutefois significative.
Les prix des matières premières industrielles continuent de baisser
En juillet, les prix en devises des matières premières industrielles poursuivent leur baisse (–1,0 % après –4,0 % en juin). Les prix des matières premières minérales enregistrent une baisse moins marquée qu’en juin (–1,1 % après –4,1 %). Les cours des métaux non ferreux ont été stables (+0,0 % après –5,3 %), malgré la hausse des cours du cuivre (+2,3 %). En revanche, le recul des cours des métaux précieux a été plus important qu’en juin (–1,2 % après –0,6 %), notamment ceux de l’argent (–2,2 %), et du palladium (–5,4 %) dont la baisse des prix est fortement liée à la dégradation des perspectives du secteur automobile mondial.
D’autre part, les prix des matières premières agro-industrielles ont continué de se replier (–0,9 % après –3,6 %) avec une poursuite de la baisse des cours des bois sciés de conifères (–1,9 % après –1,8 %).
Les prix des matières premières alimentaires se redressent nettement
En juillet, les prix des matières premières alimentaires se sont nettement redressés (+7,7 % après –1,8 %). En effet, la sécheresse qui sévit aux États-Unis a réduit les récoltes, et renchéri les prix des oléagineux (+15,8 % après -0,4 % ; notamment la fève de soja : +17,2 % et le tourteau de soja : +22,0 %) ainsi que des céréales (+5,6 % après -1,4 % ; principalement le maïs : +28,9 %).
De même, les cours des denrées tropicales ont nettement rebondi (+4,9 % après –4,1 %), du fait de la hausse des prix du cacao (+3,7 %) et surtout de l’arabica (+14,8 %). Les cours du sucre ont nettement accéléré (+11,3 % après +1,0 %), les pluies au Brésil, premier exportateur mondial de sucre, ayant entravé la récolte.
Prix du pétrole (Brent)
Source : Insee
Ensemble des matières alimentaires
Source : Insee
Matières premières importées (ensemble, hors énergie)
Source : Insee
Ensemble des matières industrielles
Source : Insee
Pétrole et dérivés
en dollar
Les prix sont en dollar par tonne sauf indication contraire.
Pour le début 2013, la filiale française de la compagnie pétrolière américaine Hess Oil prévoit d’entamer au moins un forage d’exploration en Seine-et-Marne ou dans la Marne à l’est de Paris. Ces forages seront destinés à rechercher des hydrocarbures conventionnels, et pas les sulfureux gaz et pétrole de schiste ou autres hydrocarbures dits non conventionnels.
L’est du bassin parisien compte déjà plusieurs petits gisements pétroliers en exploitation. Il a d’ailleurs fait face à une forte mobilisation contre les hydrocarbures de schiste. Des opposants accusent les compagnies de ne pas avoir entièrement abandonné leurs visées non conventionnelles.
La France produit du pétrole mais de façon minime et déclinante : environ 20 000 barils par jour actuellement, dans le bassin parisien et en Aquitaine principalement. Dans le seul bassin parisien plus de 2 000 puits ont déjà été forés et plus de 285 millions de barils de pétrole ont été produits, selon les compagnies.
Le principal producteur sur le sol français est Vermilion, qui a renforcé sa place de numéro un dans l’Hexagone en rachetant fin 2011 six gisements à Total.
En juin, le prix du pétrole en dollars a continué de reculer (–13,5 % après –7,6 % en mai). Il s’est établi à 96,4 $ le baril de Brent, son plus bas niveau depuis janvier 2011. Parallèlement, les prix en devises des matières premières hors énergie importées en France ont enregistré une nouvelle baisse (–3,2 % après –1,6 % en mai).
Le prix du pétrole continue de chuter
En juin, la baisse du prix en dollars du baril de pétrole de la mer du Nord (Brent) s’est sensiblement accentuée (–13,5 % après –7,6 %). En euros, la baisse du prix du baril a également été marquée (–11,8 % après –4,9 %), malgré une nouvelle dépréciation de la monnaie européenne vis-à-vis du dollar (–2,0 %).
Les prix des matières premières industrielles toujours en baisse
En juin, les prix en devises des matières premières industrielles ont continué de baisser (–4,0 % après –3,0 % en mai). Le recul des prix des matières premières minérales s’est poursuivi (–4,1 % après –4,4 %). En particulier, les cours des métaux non ferreux ont fortement chuté (–5,3 % après –3,3 %), notamment ceux du cuivre (–6,3 %), de l’aluminium (–5,8 %) et du plomb (–7,2 %). En revanche, la baisse des cours des métaux précieux s’est nettement atténuée (–0,6 % après –6,3 %). Les cours de l’argent ont baissé moins fortement qu’en mai (–2,2 % après –9,1 %) et ceux de l’or sont en hausse (+0,7 % après –3,9 %).
Les prix des matières premières agro-industrielles se sont repliés (–3,6 % après +1,2 %), notamment ceux du caoutchouc naturel (–12,8 %) et des fibres textiles naturelles (–6,5 %), principalement ceux du coton (–7,0 %).
Les prix des matières premières alimentaires se replient
En juin, les prix en devise des matières premières alimentaires ont diminué (–1,8 % après +0,9 % en mai). En effet, les cours des denrées tropicales ont chuté (–4,1 % après +0,9 %), du fait de la forte baisse des prix de l’arabica (–9,7 %) et dans une moindre mesure de ceux du cacao (–3,2 %). Les cours des oléagineux s’inscrivent également en repli (–0,4 % après +1,3 %), notamment ceux de l’huile de palme (–10,3 %) et de l’huile d’olive (–3,3 %). Les cours des céréales reculent (–1,4 % après +2,2 %), en raison d’une nouvelle baisse du prix du maïs (–2,2 %). Les cours du sucre sont en revanche à nouveau en hausse (+1,0 % après –11,9 %).
Prix du pétrole (Brent)
Source : Insee
Ensemble des matières alimentaires
Source : Insee
Matières premières importées (ensemble, hors énergie)
Source : Insee
Ensemble des matières industrielles
Source : Insee
Pétrole et dérivés
en dollar
Les prix sont en dollar par tonne sauf indication contraire.
En mai, le prix du pétrole en dollars a nettement reculé (–7,6 %). Il s’est établi à 111,5 $ le baril de Brent. Les prix en devises des matières premières hors énergie importées en France ont également enregistré une nouvelle baisse (–1,4 % comme en avril).
La baisse du prix du pétrole s’accentue
En mai, le prix en dollars du baril de pétrole de la mer du Nord (Brent) a continué de chuter (–7,6 % après –3,1 % en avril). En euros, la baisse du prix du baril a été légèrement moins sensible (–4,9 % après –2,7 %), car la dépréciation de la monnaie européenne vis-à-vis du dollar s’est poursuivie (–2,9 %). Le prix du baril en dollars a retrouvé son niveau de janvier 2012.
Les prix des matières premières industrielles continuent de baisser
En mai, les prix en devises des matières premières industrielles ont continué de baisser (–2,6 % après –2,1 % en avril). Le recul des prix des matières premières minérales s’est accentué (–4,4 % après –2,8 %). Les cours des métaux non ferreux sont de nouveau en baisse (–3,3 % après –4,0 %), notamment ceux du cuivre (–4,1 %), du nickel (–4,9 %), du zinc (–3,8 %) et, dans une moindre mesure, de l’aluminium (–2,2 %). Parallèlement, les cours des métaux précieux ont fortement chuté (–6,3 % après –2,9 %), principalement ceux de l’argent (–9,1 %) et de l’or (–3,9 %).
Les prix des matières premières agro-industrielles se sont toutefois redressés (+2,8 % après –0,2 %). Les prix des bois sciés de conifères ont accéléré (+8,9 %) et ceux de la pâte à papier ont continué de s’apprécier (+0,8 %). Les cours des fibres textiles naturelles se sont en revanche repliés (–10,6 %) sous l’effet de la baisse sensible des cours du coton (–11,3 %). Ceux-ci pâtissent du ralentissement de l’activité en Chine qui représente environ 40 % de la consommation mondiale de coton.
Les prix des matières premières alimentaires s’affermissent
En mai, les prix en devise des matières premières alimentaires ont augmenté (+0,9 % après +0,0 % en avril). Les cours des denrées tropicales se sont redressés (+0,9 % après –3,5 %), notamment ceux du cacao (+1,5 %) et du robusta (+3,8 %). Les cours des céréales ont accéléré (+2,0 % après +0,2 %), avec le renchérissement du riz (+4,3 %) soutenu par la hausse des achats avant le ramadan. Mais le prix du maïs a continué de baisser (–2,7 %). Les cours des oléagineux ont également crû, mais à un rythme moins soutenu qu’en avril (+1,3 % après +5,8 %). À l’inverse, les cours du sucre ont de nouveau fortement chuté (–11,9 % après –7,1 %), grâce à l’amélioration de l’offre.
Prix du pétrole (Brent)
Source : Insee
Ensemble des matières alimentaires
Source : Insee
Matières premières importées (ensemble, hors énergie)
Source : Insee
Ensemble des matières industrielles
Source : Insee
Pétrole et dérivés
en dollar
Les prix sont en dollar par tonne sauf indication contraire.
Source : Insee
Prix
Variations (en %)
du dernier mois
du dernier mois
des 3 derniers mois
des 12 derniers mois
Prix du Brent en $/baril
111,5
–7,6
–5,7
–3,1
Prix du Brent en €/baril
87,1
–4,9
–2,5
8,6
Supercarburant
1021,5
–12,3
–2,6
–4,7
Gazole-fioul domestique
933,8
–7,1
–7,1
–0,4
Fioul lourd
626,7
–7,7
–7,9
3,8
Naphta
882,2
–14,8
–14,1
–10,8
Matières premières importées (hors énergie) en devises
Vienne: Un panel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de leurs alliés (Opep+) a recommandé mercredi de maintenir la stratégie actuelle de baisse de production, renforcée par les coupes saoudiennes et russes, dans le but de soutenir les cours.
Paris: Alors que la hausse des prix du pétrole se poursuivait jeudi après l'envol affiché la veille au soir, le baril de Brent de la mer du Nord a désormais lancé la course vers les 100 dollars. L'or noir se négocie actuellement à ses plus hauts niveaux depuis près d'un an.
Le pic pétrolier est un sujet d'une importance cruciale pour notre avenir énergétique. Il se réfère au moment où la production de pétrole mondiale atteint son sommet avant de décliner de manière irréversible. La question de savoir si nous sommes en train de manquer de pétrole est étroitement liée à ce concept.