New York : Les prix du pétrole reculaient mercredi à l'ouverture à New York, les opérateurs anticipant une augmentation des stocks de brut aux Etats-Unis, le premier pays consommateur d'or noir.Vers 13H10 GMT (15H10 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en octobre s'échangeait à 88,33 dollars, en recul de 57 cents par rapport à la veille.
Après avoir pris 1,63 dollar la veille, les cours se repliaient parce qu'il semble que la tempête tropicale Katia, dans l'Atlantique, ne va pas affecter les zones de production de pétrole dans le golfe du Mexique, a expliqué Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
Autre facteur de pression, le département américain de l'Energie devait publier à 14H30 GMT ses statistiques hebdomadaires sur les stocks pétroliers américains, qui devraient montrer une augmentation de 200.000 barils des réserves de brut du pays, selon les estimations des analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires.
La fédération industrielle American Petroleum Institute (API), qui compile ses propres données, a estimé mardi soir qu'ils avaient progressé de plus de cinq millions de barils, entraînant les cours vers le bas.
Les analystes anticipent par ailleurs une baisse d'un million de barils des réserves d'essence et de 700.000 barils pour les produits distillés (dont gazole et fioul de chauffage).
Sur le front macroéconomique, le marché pétrolier a peu réagi au rapport du cabinet ADP sur l'emploi dans le secteur privé américain. Deux jours avant la publication des chiffres officiels du chômage, ADP a compté 91.000 créations d'emplois en août, soit moins qu'en juillet et un peu moins qu'anticipé.
Mais dans la situation actuelle, les mauvais indicateurs (...) sont interprétés comme positifs pour les prix du pétrole, parce qu'ils alimentent les espoirs de nouvelles mesures de relance, ont commenté les analystes de Commerzbank.
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