New York : Les prix du pétrole se repliaient légèrement vendredi à l'ouverture à New York, le marché marquant une pause après trois jours de hausse, qui ont porté les cours à leur plus haut depuis début juin.Vers 13H15 GMT (15H15 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en septembre s'échangeait à 98,62 dollars, en recul de 51 cents par rapport à la veille.
Les cours avaient pris plus de trois dollars sur les trois séances précédentes, dépassant même brièvement les 100 dollars jeudi pour la première fois depuis le 10 juin.
Il avait profité jeudi de l'accord des dirigeants européens sur une nouveau plan d'aide à la Grèce pour tenter d'enrayer la crise de la dette dans la zone euro.
L'adoption de ce plan a rassuré les intervenants des marchés, inquiets qu'une faillite non encadrée du pays ne provoque une déroute générale sur les marchés financiers.
Elle avait aussi dopé l'euro face au dollar. Tout affaiblissement de la devise américaine rend les matières premières plus intéressantes pour les acheteurs munis d'autres devises.
Vendredi, un léger rebond du dollar fait un peu baisser les prix, a constaté Phil Flynn, de PFG Best.
Plus généralement, après une journée de jeudi chargée en actualité économique, je pense que l'absence de nouvelle fait redescendre le marché, a-t-il poursuivi.
Pour l'analyste, la direction du marché pétrolier vendredi pourrait être dictée par l'évolution des négociations entre démocrates et républicains sur le relèvement du plafond de la dette aux Etats-Unis.
Si on part en week-end avec l'idée qu'aucun accord ne va être atteint d'ici à la fin de semaine, le pétrole va probablement repartir à la hausse parce que le dollar sera sous pression, a avancé Phil Flynn.
Malgré ce léger repli, le marché pétrolier est actuellement orienté à la hausse: la plupart des nouvelles sont interprétées de manière positive et les informations négatives ignorées, ont estimé les analystes de Commerzbank.
ft