Londres: Les prix du pétrole baissaient mardi en cours d'échanges européens alors que les craintes sur la demande mondiale refont surface, reléguant au second plan les inquiétudes sur l'offre libyenne.
Vers 10H40 GMT (11H40 HEC), le baril de
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord pour livraison en mars valait
64,42 dollars à Londres, en baisse de
1,20% par rapport à la clôture de lundi.
A New York, le baril américain de
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. pour février, dont c'est le dernier jour de cotation, perdait
1,01% à
57,95 dollars.
La veille, le
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie. a fini stable et le
BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l'InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l'énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. a gagné
0,54%, porté par les risques pesant sur l'offre mondiale d'or noir à la suite du blocage depuis samedi des principaux terminaux pétroliers de l'est du territoire libyen.
Cette action menée par les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar a provoqué la chute des exportations d'or noir, qui représentent 1,3 million de barils par jour, à la veille d'un sommet international à Berlin qui a accouché d'un cessez-le-feu précaire.
Les marchés s'attendent désormais "
à ce que la production en Libye retrouve son niveau" normal, a indiqué Al Stanton, analyste de RBC.
"
L'inquiétude sur les perturbations de l'offre en Libye devrait rapidement passer au second plan et l'attention va se concentrer sur le niveau de la demande, qui s'assèche dans un marché très abondant en or noir," a renchéri Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Lundi, le Fonds monétaire international s'est montré moins optimiste qu'en octobre dans ses dernières prévisions de croissance mondiale, qualifiant la reprise en cours de "
poussive".
De plus, "
les informations sur une possible nouvelle épidémie en Chine relancent les craintes sur la demande", a expliqué Eugen Weinberg, de Commerzbank.
La
Chine a recensé mardi 77 nouveaux cas d'un nouveau virus semblable au Sras, portant le total à près de 300. La maladie a déjà provoqué la mort de six personnes.
(c) AFPCommenter Le pétrole en baisse, retour au premier plan des craintes sur la demande
Communauté prix du baril
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