New York: Le prix du baril de pétrole new-yorkais évoluait à l'équilibre peu après l'ouverture mardi, après avoir ouvert en baisse, touché par des vents contraires qui le maintenaient près de ses plus hauts en deux ans et demi.
Vers 14H10 GMT, le baril de light sweet crude (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en février, référence américaine du brut, perdait 1 cent à
60,41 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
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Le pétrole reste tout près de ses niveaux records atteints la semaine dernière", a commenté John Kilduff, d'Again Capital.
Le prix du brut américain a clôturé vendredi l'année 2017 au-dessus de
60 dollars, une première depuis juin 2015, à
60,42 dollars, après avoir progressé de
13% sur l'année.
Deux éléments venaient légèrement tempérer sa force mardi.
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La remise en état de marche de l'oléoduc de Forties en mer du Nord et l'annonce d'un nouveau record de production de brut en Russie mettent une pression sur les prix", a indiqué M. Kilduff.
Le groupe pétrochimique Ineos a annoncé ce week-end la réouverture du principal oléoduc de la mer du Nord britannique, Forties, à l'arrêt depuis près de trois semaines en raison d'une fêlure.
Le pétrole se maintenait toutefois à des niveaux élevés sur fond de tensions en
Iran, troisième producteur de brut de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP).
Neuf personnes ont été tuées dans la nuit dans le centre de l'
Iran, où des manifestants ont tenté de prendre d'assaut un poste de police, lors de violences liées à un mouvement de contestation antigouvernemental sans équivalent depuis 2009.
Au total, 21 personnes - dont 16 manifestants - ont été tuées depuis le début jeudi des rassemblements contre les difficultés économiques et le pouvoir, qui ont commencé à Machhad (nord-est) pour se propager rapidement à l'ensemble du pays.
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Pour l'instant, il n'y a pas de craintes réelles que la production iranienne, qui représente 3,8 millions de barils par jour, soit perturbée", a commenté Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
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Mais si cela devait se produire, l'effet serait énorme sur les prix mondiaux", a-t-il prévenu.
(c) AFPCommenter Le pétrole à l'équilibre à New York, touché par des vents contraires
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