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Le pétrole au plus haut depuis juillet 2015 à Londres

prix du petrole NYC/Cours de clôtureNYC/Cours de clôture: Le pétrole a terminé vendredi au plus haut depuis fin février à New York et depuis juillet 2015 à Londres, sous l'effet d'une croissance solide aux Etats-Unis et d'une stabilisation du nombre de puits actifs dans le pays.
Le baril de light sweet crude (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre, référence américaine du brut, a gagné 1,26 dollar pour clôturer à 53,90 dollars sur le New York Mercantile Exchange.

Sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre à gagné 1,14 dollar pour terminer à 60,37 dollars, après avoir dépassé les 60 dollars pour la première fois depuis deux ans.

"Avec une croissance aussi élevée aux Etats-Unis et dans le monde et avec une offre de pétrole américaine qui se resserre, la situation est très favorable pour le prix du pétrole", a souligné Phil Flynn de Price Futures Group.

La croissance américaine au troisième trimestre s'est établie à 3%, bien au-dessus des prévisions des analystes, selon une première estimation publiée vendredi.

Par ailleurs, le nombre de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis, donnée publiée chaque semaine par l'entreprise américaine Baker Hughes, a progressé vendredi d'un puit, s'inscrivant en très petite hausse après trois semaines de baisse consécutives.

"C'est la confirmation que le nombre de puits de pétrole va se stabiliser, s'il ne continue pas à baisser. Ce chiffre envoie un message de stabilisation de la production américaine", a expliqué M. Flynn.

Le dollar se renforce


Plus tôt, les investisseurs ont salué les efforts de rééquilibrage de l'offre mondiale de pétrole après les commentaires jeudi du prince saoudien Mohammed ben Salmane en faveur d'un renouvellement de l'accord de réduction pétrolière liant les pays producteurs de brut.

Pourtant, "il ne faisait que confirmer ce qui avait déjà été dit par son ministre de l'Energie deux jours plus tôt", a réagi Commerzbank.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a conclu fin 2016 un accord avec d'autres producteurs, parmi lesquels la Russie, pour limiter leur production afin de tenter de faire remonter les prix. Une prolongation de cet accord sera au menu d'une réunion à Vienne fin novembre.

Les marchés semblaient également opter pour une lecture positive des données hebdomadaires du Département américain de l'Energie (DoE) publiées mercredi.

"Les réserves d'essence des Etats-Unis ont reculé plus que prévu, après quatre semaines de hausse. Les stocks sont désormais moins élevés qu'en 2015 et en 2016 à la même période. En revanche, les réserves de brut augmentent et la production rebondit très vite, après avoir été perturbée par les ouragans cet été", ont commenté les analystes de Capital Economics.

Le pétrole atteignait vendredi des niveaux très élevés malgré un renforcement du dollar qui rend en principe plus onéreux et donc moins attractifs les achats d'or noir, libellés dans la devise américaine pour les investisseurs munis d'autres devises.


(c) AFP

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