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Le pétrole termine en légère hausse, attentisme sur l'Opep

prix du petrole NYC/Cours de clôtureNYC/Cours de clôture: Les cours du pétrole ont terminé en légère hausse mardi, les investisseurs se montrant attentistes à deux jours d'une réunion cruciale de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a pris 34 cents à 51,47 dollars sur le contrat pour livraison en juillet, dont c'était le premier jour comme contrat de référence au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a avancé de 28 cents à 54,15 dollars sur le contrat pour livraison en juillet à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"C'est l'un de ces jours où l'on dit: rien ne s'est passé", a résumé James Williams de WTRG.

Le marché est suspendu à la décision que doit prendre l'OPEP jeudi concernant les suites à donner à son accord de réduction de l'offre qui arrive à échéance fin juin.

Plusieurs hypothèses circulent sur le sujet avec une éventuelle prolongation des quotas actuels sur six, neuf ou douze mois, ou même des quotas plus sévères.

En attendant, "un gros titre en éclipse un autre et ce sera comme cela jusqu'à jeudi", a décrit Bob Yawger de Mizuho Securities USA.

Parmi les dernières déclarations en date, le ministre algérien de l'Energie et l'un des artisans de l'accord de fin 2016, Noureddine Boutarfa, a annoncé à son arrivée à Vienne que le cartel allait discuter d'une prolongation de neuf mois.

Réserves stratégiques américaines


Avant cela, le marché avait baissé "à cause de déclarations du ministre koweïtien du Pétrole qui indiquait que tout le monde n'était pas partant pour pour un accord de neuf mois et qu'il n'y avait pas besoin d'accentuer la réduction de la production ... Puis le marché est remonté", a décrit Bob Yawger.

Autre interrogation, la position de la Libye, du Nigeria et de l'Iran qui avaient été exemptés de réduire leur production lors du premier accord même s'ils sont membres de l'OPEP.

A plus long terme, les investisseurs ont pris acte sans affolement de la volonté de l'administration Trump de réduire de moitié les réserves stratégiques américaines sur dix ans, selon un document du projet de budget pour 2018.

Dans le détail, 270 millions de barils de brut seraient vendus jusqu'en 2027, ce qui permettrait de rapporter 16,6 milliards de dollars sur cette période, selon le projet de budget 2018 de l'administration Trump.

Pour James Williams "cela n'aura aucun effet sur le marché" car étalé sur dix ans cet afflux supplémentaire de brut ne représenterait qu'une goutte par rapport à la production mondiale.

Le projet de budget prévoit par ailleurs d'autoriser la location d'une "petite partie" de la réserve nationale naturelle de l'Arctique en Alaska pour l'exploitation du pétrole et du gaz.

Ce développement, affiché comme "responsable sur le plan environnemental", a pour objectif de réduire la dépendance aux approvisionnements étrangers en énergie.

La production américaine, dopée par les extractions de pétrole de schiste a jusque là anéanti une partie de l'effort de rééquilibrage du marché mené par l'OPEP et onze autres pays producteurs.

Elle atteint 9,305 millions de barils par jour (mb/j) à la mi-mai 2017 et son record de 9,604 mb/j en plein boom du pétrole de schiste, semble désormais à portée de main.

(c) AFP

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