Le pétrole recule, le marché attend l'Opep
Londres: Les prix du pétrole reculaient jeudi en cours d'échanges européens, le marché cherchant une direction forte alors que la réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de ses partenaires se tiendra la semaine prochaine.Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 51,29 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 92 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de juin cédait 84 cents à 48,23 dollars.
L'OPEP et d'autres pays producteurs s'étaient en effet associés au premier semestre 2017 pour limiter leurs extractions de brut et permettre au marché de retrouver l'équilibre.
L'OPEP et ses partenaires doivent désormais se réunir le 25 mai à Vienne pour une réunion jointe où ils décideront de renouveler ou non cet accord, un choix qui semble à moitié fait alors que les deux plus grands producteurs mondiaux soutiennent un renouvellement sur neuf mois.
"La déclaration russo-saoudienne visait à envoyer un signal fort au marché. Nous pensons également qu'une extension de l'accord est déjà prise en compte par les prix", ont estimé les analystes de Société Générale, qui préfèrent se concentrer sur les niveaux des réserves mondiales comme indicateur du marché.
"Les observateurs qui attendent un rééquilibrage du marché noteront que dans les données publiées mercredi par le Département américain de l'Energie (DoE), les réserves commerciales à travers toutes les catégories ont augmenté de 4,27 millions de barils (la semaine dernière, ndlr), à plus de 1,34 milliard de barils", en raison d'une hausse marquée de la catégorie "autres produits", ont noté les analystes de PVM.
Les données du DoE avaient dans un premier temps été reçues positivement par les marchés en raison d'une baisse notable des réserves de brut.
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