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Le pétrole consolide son rebond et stagne à l'ouverture à New York

prix du petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole stagnaient vendredi peu après l'ouverture à New York, cherchant à consolider leur net rebond de la deuxième partie de la semaine.
Vers 13H25 GMT, le prix du baril de brut de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine, prenait 2 cents, à 47,85 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).

Les cours du brut se sont repris à partir de mercredi dans la foulée de l'annonce d'un reflux des stocks commerciaux américains qui a mis un point d'arrêt au plongeon des cours entamé mi-avril.

"Le marché avait trop baissé et on réussit à rebondir à partir de là", a commenté Oliver Sloup de iiTrader, estimant toutefois que l'on connaissait maintenant une "baisse de régime".

Les prix ont progressé sur la semaine de près de 4% à New York.

"La volatilité va probablement retomber et on va évoluer dans une fourchette étroite jusqu'au sommet de l'OPEP", a pronostiqué Oliver Sloup.

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les onze pays auxquels elle s'est associée doivent se retrouver à Vienne le 25 mai afin de décider des suites à donner aux limites de production initialement prévues jusqu'à fin juin.

Face à la hausse attendue de l'activité des producteurs non membres de du cartel, "l'OPEP n'a pas d'autres choix que de prolonger sa réduction de la production", ont estimé les experts de Commerzbank dans une note.

Plusieurs membres de l'OPEP semblent en faveur d'une extension des quotas de production, dont le membre dominant de l'OPEP l'Arabie saoudite, et certains investisseurs considèrent désormais l'hypothèse d'une extension non pas seulement jusqu'à la fin de l'année mais au-delà en 2018. Ils envisagent même un abaissement supplémentaire des seuils de production.

"Une incapacité à accentuer la réduction de la production mettrait un plafond sur toute nouvelle hausse des prix", a estimé Oliver Sloup.

(c) AFP

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