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Le pétrole baisse à New York, la prudence demeurant sur l'offre

prix du petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole ont ouvert en baisse lundi à New York, pour une séance du 1er mai s'annonçant calme, les investisseurs restant méfiants face au risque d'une offre mondiale durablement élevée.
Vers 13H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, cédait 35 cents à 48,95 dollars sur le contrat pour livraison en juin au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"C'est une petite baisse... Vraiment pas de quoi s'affoler", a relativisé Bart Melek, de TD Securities.

Même si le 1er mai n'est pas férié aux Etats-Unis, les marchés sont fermés sur de nombreuses places européennes, en premier lieu Londres où cote le baril de Brent de la mer du Nord - ses cours continuent toutefois à évoluer en échanges électroniques.

"S'il faut dire quelque chose, on peut lier ce petit recul au fait que les compagnies américaines continuent à faire repartir les puits en activité", a avancé M. Melek.

Reste que le décompte hebdomadaire des puits actifs aux Etats-Unis, dont la hausse inquiète car la production américaine ne cesse d'accélérer, a été publié vendredi et que l'annonce d'une nouvelle progression n'avait alors guère semblé peser sur les cours.

"Il y a aussi le fait que l'on évoque une reprise de la production en Libye", a poursuivi M. Melek.

Un responsable de la compagnie libyenne publique a assuré que la production allait accélérer sur le gisement d'al-Sharara, l'un des sites les plus perturbés par la guerre civile qui frappe le pays.

"En fin de compte, tout ces éléments sont liés à la crainte que le marché mondial ne rebondisse pas, d'autant que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) reste très ambigüe sur la prolongation des plafonds de production au-delà de la mi-2017", a résumé M. Melek.

Les membres de l'OPEP et d'autres pays, comme la Russie, s'imposent depuis janvier de tels quotas mais ils ne sont actuellement prévu que jusqu'à la fin juin.

D'autres observateurs se montraient plus optimistes, comme Jason Schenker de Prestige Economics, pour qui une prolongation apparaît "probable".

Dans une note publiée dimanche soir, il estimait qu'une telle éventualité mettait le marché en position de rebondir, avec "des déclins des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis (comme l'essence) et le début imminent de la saison des déplacements", favorable à la demande.

(c) AFP

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