Londres: Les prix du pétrole remontaient légèrement jeudi en cours d'échanges européens, mais les observateurs restaient inquiets après la baisse enregistrée la veille due à une forte hausse des réserves américaines.
Vers 11H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai valait
50,95 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de
31 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait
30 cents à
48,34 dollars.
Les cours de l'or noir repartaient en légère hausse jeudi, mais les analystes s'attardaient plutôt sur le plus bas depuis novembre 2016 atteint la veille, à
49,71 dollars pour le Brent et à
47,01 dollars pour le
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie..
"
La forte baisse (-15%) à laquelle nous assistons depuis le début de l'année, si elle n'est pas dramatique, pourrait laisser de nouvelles traces indélébiles", a estimé John Plassard, de Mirabaud Securities, qui soulignait l'effet que cette baisse pourrait avoir sur l'économie des pays producteurs.
"
Nous estimons que cette faiblesse des prix ne durera pas au deuxième trimestre. Le marché mondial est en train de passer d'une surabondance de l'offre à un déficit de la production", ont au contraire estimé les analystes de Barclays.
Selon eux, si les marchés se focalisent sur les réserves américaines, les stocks des autres pays de l'OCDE ont commencé à reculer, et Barclays juge donc que les données qui seront publiées prochainement par les raffineries de l'OCDE devraient montrer une baisse de l'activité au premier trimestre.
Les données sur les réserves américaines sont privilégiées par les marchés car elles sont publiées de façon hebdomadaire par un organisme officiel, le Département américain de l'Energie (DoE).
Mercredi, le DoE a fait état d'une hausse des réserves de brut américaines de 5 millions de barils pour la semaine achevée le 17 mars, pour atteindre un niveau jamais vu à 533,1 millions de barils, information qui a déclenché la baisse des cours.
(c) AFPCommenter Le pétrole remonte mais le marché s'inquiète de réserves américaines trop élevées
Communauté prix du baril
graphcomment-widget>