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Le pétrole monte un peu à New York, le marché restant hésitant

prix du petrole New YorkNew York: Les cours du pétrole ont ouvert en légère hausse mardi à New York sans nouvel élément déterminant, dans un contexte toujours marqué par les hésitations des investisseurs quant aux perspectives de rééquilibrage de l'offre mondiale.
Vers 14H05 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, prenait 39 cents à 53,59 dollars sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex).

"On attend toujours un moteur qui sortirait le marché de sa fourchette actuelle", les cours évoluant peu depuis la fin 2016, a reconnu Gene McGillian, de Tradition Energy. "Les cours continuent à tanguer face aux (...) facteurs contradictoires qui les maintiennent entre 50 et 55 dollars le barils pour le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.."

D'un côté, "on compte sur une réduction de l'offre à la suite des baisses de production", a-t-il mis en avant.

Le marché est soutenu depuis plusieurs mois par des accords de réduction de production entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et des pays comme la Russie.

Parmi les derniers éléments positifs en date, "la Russie a dit qu'elle aurait pleinement appliqué sa réduction de production, de 300.000 barils par jour (bj) d'ici la fin du mois prochain", a rapporté M. McGillian. "Et il y a des signes que l'OPEP est sur le point de complètement mettre en oeuvre ce qui est prévu."

Au sein du cartel, l'Irak, deuxième producteur de l'OPEP, s'est même prononcé en début de semaine pour que les accords de baisse soient prolongés. Ils courent pour l'heure seulement sur le premier semestre 2017.

"Toutefois, l'Irak n'a pour le moment appliqué que la moitié des réductions auxquelles il s'est engagé", ont écrit les experts de Commerzbank, citant des chiffres d'agences indépendantes et y voyant "contradiction manifeste" entre les propos et les actes de Bagdad.

Ils remarquaient que si l'OPEP respecte ses quotas d'ensemble, c'est avant tout parce que l'Arabie saoudite, son principal producteur, réduit plus son offre que ce qui lui est imposé par les accords.

Même si ces pactes continuent malgré tout à soutenir le marché, celui-ci reste parallèlement sous le coup "de réserves surabondantes et de signes d'une reprise de la production (...) aux Etats-Unis", a rappelé M. McGillian.

Sur ce plan, les investisseurs attendent pour mercredi matin les chiffres hebdomadaires sur l'offre aux Etats-Unis, qui ne sont pas impliqués dans les accords internationaux de baisse de production.

(c) AFP

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