New York: Les cours du pétrole ont ouvert en légère baisse lundi à New York, entamant la semaine sur un ton hésitant face aux incertitudes sur l'offre comme la demande, ainsi que l'effet négatif de la force renouvelée du dollar.
Vers 14H05 GMT, le
prix du baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait neuf cents à
53,24 dollars sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"
C'est un peu dur de trouver une direction en début de semaine, le marché ayant trouvé un juste prix entre 50 et 55 dollars le baril", niveau auquel les cours évoluent depuis la fin 2016, a résumé Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinions. "
Mais la semaine va être difficile."
D'abord, les incertitudes règnent toujours sur le niveau d'application d'accords de baisses de l'offre, entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) et d'autres pays comme la
Russie.
Certains investisseurs "
soulignent que la Russie ne diminue pas sa production aussi vite qu'elle l'avait promis", ont expliqué les analystes de Commerzbank, faisant allusion à des annonces faites en fin de semaine précédente par le ministre de l'Energie, Alexandre Novak.
Certains observateurs estimaient néanmoins que les cours étaient soutenu par des troubles en
Libye, pays membre de l'
OPEP, où les forces de l'homme fort de l'Est, Khalifa Haftar, ont perdu un important site pétrolier pris par des groupes islamiques.
Du côté de la demande, certaines craintes se faisaient jour, notamment en ce qui concerne "
la baisse des prévisions de croissance de la Chine", selon les experts de Commerzbank.
La Chine, premier importateur mondial de pétrole, a revu en baisse dimanche son objectif de croissance économique pour 2017, prenant acte de l'envolée de sa dette et d'une conjoncture morose à l'international.
Enfin, "
la force du dollar et ses effets sur les cours du pétrole inquiète", a rapporté M. Larry.
Le billet vert, dont la force pèse sur les cours pétroliers car ils sont libellés en monnaie américaine, profite de la perspective d'une hausse des taux de la Réserve fédérale (Fed) dès la semaine prochaine.
(c) AFPCommenter Le pétrole baisse un peu à New York sur un marché hésitant
Communauté prix du baril
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