New York: Les stocks de pétrole brut ont moins monté que prévu la semaine dernière aux Etats-Unis mais ont tout de même battu un nouveau record, tandis que la production a accéléré, selon les chiffres publiés mercredi par le département de l'Energie (DoE).
Lors de la semaine achevée le 24 février, les réserves commerciales de brut ont monté de 1,5 million de barils pour atteindre 520,2 millions, un niveau jamais vu, mais moindre que ce que craignaient les analystes interrogés par l'agence Bloomberg: de façon médiane, ils tablaient sur une progression de trois millions.
La hausse des stocks de brut se révèle aussi moindre que ce qu'avaient annoncé la veille les estimations privées de la fédération American Petroleum Institute (API).
A ce niveau, les réserves commerciales de brut s'inscrivent en hausse de
6,9% par rapport à la même époque de l'année précédente et restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette période.
Le DoE a par ailleurs fait part d'un recul de 500.000 barils des réserves d'essence, alors que les experts de Bloomberg prévoyaient, là, une baisse plus marquée de 1,5 million.
Elles s'affichent en hausse de
0,4% par rapport à la même période de 2016 et passent au-dessus de la limitent supérieure à cette époque de l'année.
Quant aux stocks de produits distillés (fioul...), ils ont baissé de 900.000 barils, soit proche du recul de 750.000 prévu par les analystes de Bloomberg.
Par rapport à la même époque de l'année précédente, ils signent, comme ceux d'essence, une progression de
0,4% et ils se maintiennent là encore au-dessus de la fourchette moyenne en cette période.
Petite hausse à CushingTrès surveillée par les analystes au moment où les compagnies semblent nettement accélérer leur activité, la production américaine a monté de 31.000 barils par jour (b/j) à 9,032 millions de barils par jour (mbj).
Egalement scrutées de près car elles servent de base à la cotation du pétrole à New York, les réserves de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, Sud) ont avancé de 500.000 barils à 63,5 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks américains de produits pétroliers ont monté de 300.000 barils.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à
86,0% de leurs capacités contre
84,3% la semaine précédente.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 19,8 mbj de produits pétroliers, soit une hausse de
0,9% par rapport à la même époque de 2016.
Sur la même période, la demande d'essence a baissé de
6,2% et celle de produits distillés a bondi de
15,7%, dans les deux cas sur un an.
Vers 15H55 GMT, le
prix du baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a pris huit cents à
54,09 dollars sur le contrat pour livraison en avril au New York Mercantile Exchange (Nymex), ralentissant légèrement par rapport à leur niveau de début de séance.
(c) AFPCommenter USA: les stocks de pétrole brut montent moins que prévu
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