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Très légère baisse du pétrole, après des stocks de brut records aux USA

prix du petrole NYC/Cours de clôtureNYC/Cours de clôture: Les cours du pétrole ont fini en très légère baisse mercredi, à l'issue d'une séance marquée par des stocks hebdomadaires de brut atteignant un plus haut historique aux Etats-Unis.
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a reculé de 9 cents à 53,11 dollars sur le contrat pour livraison en mars au New York Mercantile Exchange (Nymex).

A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord a perdu 22 cents à 55,75 dollars sur le contrat pour livraison en avril à l'Intercontinental Exchange (ICE).

"On stagne", a commenté Oliver Sloup de iiTrader.com, relevant que les cours restaient dans dans une fourchette étroite.

Depuis le début de l'année, le baril se maintient entre 50 et 54 dollars à New York.

Mercredi, l'annonce d'une très forte progression des stocks de brut, qui battent un record, n'a pas été de nature à faire dévier les cours.

Les prix sont même ponctuellement passés dans le vert juste après la publication de ces données par le département américain de l'Energie (DoE), avant de replier un peu.

Dans le détail, les réserves commerciales de brut ont bondi de 9,5 millions de barils pour atteindre 518,1 millions de barils, au cours de la semaine achevée le 10 février.

C'est bien plus que ce à quoi s'attendaient les analystes interrogés par Bloomberg mais du même ordre que les estimations publiées la veille par la fédération privée American Petroleum Institute (API), qui avaient préparé les esprits.


Baisse des stocks à Cushing

Le DoE a également fait état d'une progression des réserves d'essence un peu plus forte qu'attendu, de 2,8 millions de barils, et d'une légère baisse des stocks de produits distillés (fioul de chauffage, gazole...) de 700.000 barils.

En revanche, les stocks au terminal de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence pour la cotation à New York, ont reculé, tout comme les importations.

"De nombreux fonds investissent dans l'idée que les prix vont continuer à grimper parce que l'on va voir des importations beaucoup plus faibles à l'avenir", a commenté Carl Larry, de Frost Sullivan, expliquant cela par la crainte d'une éventuelle taxe sur les importations évoquée par Washington.

"S'il y a une taxe américaine sur les importations, les stocks aux Etats-Unis vaudront beaucoup plus", a-t-il détaillé.

Plus largement, le marché continue d'osciller entre les réductions de la production engagées par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et le regain de la production américaine de schiste.

Si elle n'a pas montré de signe de progression cette semaine la production de brut américaine a tendance à gonfler depuis fin septembre, dopée par les extractions de pétrole de schiste au moment où l'exploitation de certains gisements redevient rentable avec la hausse des prix.

L'annonce d'une réduction volontaire de l'offre par l'OPEP et ses partenaires, dont la Russie, fin 2016, puis sa mise en place le 1er janvier, ont donné un coup de fouet au cours du baril.

"Une des choses qui pourrait servir de catalyseur au pétrole pour sortir de la fourchette dans laquelle il se trouve, serait si les membres de l'OPEP commençaient à tricher, ce qu'ils ont fait dans le passé", a expliqué Oliver Sloup.

Pour le mois de janvier, le taux de respect des quotas de production par les membres du cartel a toutefois été jugé satisfaisant par les analystes.

(c) AFP

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