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Le pétrole renoue avec l'équilibre sur la semaine

prix du petrole LondresLondres: Les cours du pétrole gagnaient du terrain vendredi en fin d'échanges européens, soutenus par des données de l'Agence Internationale de l'Energie, mais certains analystes restaient prudents sur un marché souffrant toujours d'une surabondance de l'offre.
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 56,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,19 dollar par rapport à la clôture de jeudi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars gagnait 1,07 dollar à 54,07 dollars.

Les cours de l'or noir retrouvaient une légère hausse sur la semaine malgré les chutes du début de la semaine, les données mensuelles de l'Agence Internationale de l'Energie (AIE) venant s'ajouter à de bons chiffres sur les importations chinoises.

"L'offre mondiale a baissé de 1,5 million de barils par jour en janvier, alors que les membres et non-membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont réduit leurs extractions", a commenté L'AIE, qui a noté que le cartel respectait "à 90%, un record" son engagement de réduction de la production.

Les marchés observaient également les données venues de Chine sur la demande de brut. En janvier, la Chine a importé 34,03 millions de tonnes de brut, contre 36,38 millions en décembre et 26,69 millions en janvier 2016.

"Une production locale moins élevée est en cause pour les importations plus fortes de fer, de charbon et de pétrole", ont cependant noté les analystes de Capital Economics.

"Malgré la hausse des prix cette semaine, des extractions américaines en hausse, ainsi qu'une production plus robuste au Nigeria et en Libye, pourraient suffire à maintenir la surabondance de l'offre dans le monde, ce qui pourrait faire chuter les cours", a prévenu Enrico Chiorando, analyste de Love Energy.

Le Nigeria et la Libye, membres de l'OPEP, ont été dispensé de limiter leur production, qui était perturbée en 2016 par des crises géopolitiques.

Les industries pétrolières américaines indépendantes, quant à elles, ne sont pas tenues par cet accord, et profitent de la hausse des prix du baril pour relancer leurs coûteuses exploitations de pétrole de schiste.

(c) AFP

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