Londres: Les prix du pétrole reculaient mardi en cours d'échanges européens, cédant du terrain face à la vigueur du dollar en l'absence de nouvelles informations sur la production.
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait
55,49 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de
23 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de mars cédait
21 cents à
52,80 dollars.
Les cours de l'or noir reculaient pour la deuxième séance consécutive, retraçant la hausse de la semaine passée alors que le dollar se renforce.
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Les prix se sont temporairement redressés dans la nuit, mais ont effacé une partie des gains de la semaine dernière, qui étaient en partie dus à la possibilité de nouvelles sanctions des Etats-Unis contre l'Iran", a estimé Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
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Si le dollar continue de grimper, il sera difficile de justifier des achats de pétrole avant la publication des données sur les réserves américaines", a-t-il ajouté.
La hausse du billet vert, monnaie de référence des
cours du pétrole, pèse sur le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter des barils.
Les données hebdomadaires sur les réserves américaines, publiées mercredi par le Département américain de l'Energie (DoE) et dont la fédération privée American Petroleum Institute (API) donnera ses propres estimations, sont particulièrement attendues en ce moment.
Selon un consensus compilé par Bloomberg, les analystes attendent des données du DoE pour la semaine achevée le 3 février une hausse des stocks de brut de 2,5 millions de barils, une hausse des stocks d'essence de 1,5 million de barils et une hausse des stocks de produits distillés de 500.000 barils.
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En 2017, la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) est la partie connue du puzzle. Même si tous les pays ne respectent pas complètement leur accord de limitation des extractions, la tendance à la baisse est claire. Reste à savoir de combien les producteurs américains de pétrole de schiste augmenteront la leur" en réponse à la hausse des prix, ont résumé les analystes de UniCredit.
(c) AFPCommenter Le pétrole recule, pénalisé par la hausse du dollar
Communauté prix du baril
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