New York: Les cours pétroliers ont ouvert en légère baisse mercredi à New York avant les chiffres hebdomadaires sur la production américaine.
Vers 14H05 GMT, le prix du "light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait
40 cents à
52,78 dollars sur le contrat pour livraison en mars au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"On va particulièrement faire attention aux chiffres du département de l'Energie (DoE)", a annoncé Kyle Cooper, de IAF Advisors.
Le DoE va publier à 15H30 GMT ses chiffres hebdomadaires sur l'état de l'offre américaine et les investisseurs les abordent avec méfiance après l'annonce la veille d'estimations privées défavorables de la fédération Americain Petroleum Institute (API).
"Les chiffres de l'API étaient clairement mauvais, avec des hausses des réserves pour les principaux produits", a reconnu M. Cooper. "Mais ces dernières semaines, il y a eu beaucoup de divergences entre l'API et le DoE donc le (...) marché pourrait nettement changer de tendance si les chiffres se révèlent différents."
Un consensus d'analystes, compilé par Bloomberg, estime de son côté que les réserves de brut ont monté de 2,5 millions de barils de brut pour la semaine achevée le 20 janvier, celles d'essence d'un million de barils alors que celles de produits distillés ont baissé d'un million de barils.
Au-delà de ces chiffres ponctuels, l'attention du marché est de toute façon portée vers les Etats-Unis. Les investisseurs tentent d'évaluer les conséquences des mesures prévues par le nouveau président des Etats-Unis, Donald Trump, qui a d'ores et déjà relancé deux projets controversés d'oléoducs.
De plus, "la politique protectionniste de Donald Trump pourrait renforcer la production américaine et l'indépendance des Etats-Unis en la matière", a jugé Mati Greenspan, analyste chez eToro.
Parmi les éléments négatifs mercredi, certains analystes citaient aussi des propos de la compagnie publique pétrolère libyenne, qui table sur une franche reprise de la production cette année.
"Même si c'était le cas, la
Libye produirait toujours moins qu'avant la guerre civile déclenchée en 2011", ont minimisé dans une note les experts de Commerzbank.
(c) AFPCommenter Le pétrole baisse à New York, l'attention se porte sur les USA
Communauté prix du baril
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