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Le pétrole recule, l'Iran écoule ses réserves

prix du petrole LondresLondres: Les prix du pétrole descendaient lundi en cours d'échanges européens alors que des données sur les exportations iraniennes et sur la production américaine montrent déjà qu'il sera difficile de limiter la production mondiale.
Vers 11H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 56,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de un dollar par rapport à la clôture de vendredi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de février reculait de 90 cents à 53,09 dollars.

Les cours de l'or noir, qui avaient légèrement avancé lors de la première semaine d'échanges de 2017, reculaient nettement lundi.

"De nouvelles informations parues ce week-end mettent les prix sous pression. Selon des données de presse, l'Iran commence à écouler ses réserves, et aurait vendu 13 millions de barils conservés sur des navires" en décembre, ont rapporté les analystes de PVM.

Certains pays producteurs, menés par le cartel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), se sont engagés à limiter leurs extractions dans le but de permettre aux marchés de se rééquilibrer et d'écouler des stocks qui s'accumulaient depuis que les prix ont commencé à chuter, en 2014.

L'accord, annoncé fin 2016, a permis aux prix de repasser au dessus des 50 dollars, mais les analystes scrutent désormais les données venues des pays qui se sont engagés à contrôler leur production dès ce mois de janvier.

"L'Iran a affirmé que le pays respecterait l'accord, et limiterait ses exportations de 200.000 barils par jour en janvier", a rappelé Enrico Chiorando, analyste chez Love Energy.

Le pays, dont les exportations ont été fortement perturbées par les sanctions internationales ces dernières années, avait obtenu de l'OPEP un plafonnage de sa production à un niveau plus élevé qu'en novembre 2016, contrairement aux autres pays du cartel.

D'autres pays producteurs inquiétaient les observateurs.

"L'Irak s'est engagé à respecter son quota, mais le gouvernement régional kurde n'a jamais dit qu'il adhérerait à la baisse de 210.000 barils par jour. Nous nous attendons donc à ce que l'Irak produise 50.000 barils par jour de plus qu'annoncé", ont prévenu les analystes de PVM.

Enfin, la production de la Libye et du Nigeria est particulièrement observée, ces deux pays ayant été complètement exemptés d'un plafonnage de leur production en raison des troubles géopolitiques qui affectent leurs extractions.

(c) AFP

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