Londres: Les prix du pétrole montaient légèrement mardi en cours d'échanges européens, les tensions géopolitiques en Europe n'empêchant pas les marchés de rester focalisés sur les conséquences de l'accord international de limitation de la production.
Vers 11H45 GMT (12H45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait
55,45 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de
53 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de janvier, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait
29 cents à
52,41 dollars.
Les cours du brut se maintiennent en hausse depuis trois jours, même si la force du dollar empêche les matières premières de grimper dans une plus ample mesure, a résumé Michael van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
La vigueur du billet vert, encore renforcé par la Réserve fédérale américaine qui semble être prête à relever à trois reprises son taux directeur l'année prochaine, entrave le pouvoir d'achats des investisseurs utilisant d'autres devises pour acheter des barils, qui sont libellés en dollars.
Cela fait près d'un mois que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (
OPEP) s'est réunie, et plus d'une semaine que d'autres pays producteurs se sont joints à l'effort de l'Organisation pour rééquilibrer les marchés en limitant la production mondiale, a rappelé Tamas Varga, analyste chez PVM.
En un mot, les marchés ont apprécié ce qui leur a été promis, a-t-il résumé. Dans ce contexte, l'analyste souligne que les cours ne semblaient pas être affectés par l'attentat au camion-bélier à Berlin ou par le meurtre de l'ambassadeur russe en
Turquie.
En revanche, la production de la
Libye, qui a été exemptée d'un gel de sa production par l'
OPEP, est observée de près.
La reprise de la production dans l'Ouest de la
Libye, qui était attendue, semble désormais incertaine. La semaine dernière, les forces gouvernementales et les rebelles qui contrôlent la région semblaient avoir atteint un accord, mais selon certaines sources de presse, cet accord serait tombé à l'eau, ce qui devrait limiter la production du pays, ont commenté les analystes de JBC Energy.
(c) AFPCommenter Le pétrole poursuit sa hausse, imperturbable face à l'instabilité politique
Communauté prix du baril
graphcomment-widget>