New York: Les cours du pétrole ont ouvert proches de l'équilibre vendredi à New York, les investisseurs effectuant des rééquilibrages après deux séances d'essor à la suite de l'annonce d'un accord sur l'offre au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Vers 14H05 GMT, le
prix du baril de light sweet crude (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) restait stable à
51,06 dollars sur le contrat pour livraison en janvier au New York Mercantile Exchange (Nymex), après avoir pris quelque
13% lors des deux précédentes séances.
Il y a quelques prises de bénéfices après cette flambée, a résumé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates, rappelant que le marché s'était envolé à partir de mercredi avec l'annonce par l'
OPEP d'un accord de baisse de son offre.
Non seulement le cartel a fait part de son intention de réduire sa production de 1,2 million de barils par jour (bj) à partir de janvier, ses membres se voyant même fixer des objectifs précis, mais il a aussi obtenu le soutien de la
Russie, gros producteur extérieur, qui va diminuer la sienne de 300.000 bj.
On s'attend à une baisse de l'offre en 2017, a expliqué M. Lipow.
Désormais, le marché va surveiller à partir de janvier si les membres de l'
OPEP respectent au non les termes de cet accord, a-t-il tout de même prévenu.
Certains observateurs soulignaient au passage que le WTI, malgré son bond, avait moins profité de l'accord que son homologue européen, le Brent de la mer du Nord, dont le
prix du baril a pris plus de
16% lors des deux précédentes séances.
Le Brent, un type de pétrole exposé à l'international, profite plus d'une baisse de l'offre de l'
OPEP que le WTI, qui est surtout déterminé par des facteurs américains, ont écrit les experts de Commerzbank, notant que le baril londonien avait aussi profité de raisons techniques avec le changement cette semaine de son échéance de référence.
De plus, la hausse conséquente des cours agit aussi comme une incitation envers les producteurs américains de pétrole de schistes à augmenter leur production, ont-ils conclu.
A ce sujet, les investisseurs digéreront en fin de séance américaine les chiffres hebdomadaires sur le nombre de puits actifs aux Etats-Unis, qui rebondit régulièrement depuis l'été.
(c) AFPCommenter Après deux jours d'envol, le pétrole stagne à New York
Communauté prix du baril
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