Londres: Les cours du pétrole montaient mercredi en fin d'échanges européens après une séance sans direction forte, l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis et la publication hebdomadaire des stocks américains rendant les investisseurs prudents.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait
46,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de
69 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "
light sweet crude" (
WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de décembre gagnait
75 cents à
45,73 dollars.
Vers 03H30 GMT, alors que les résultats des présidentielles des Etats-Unis favorisaient Donald Trump, les cours de l'or noir avaient atteint
44,40 dollars pour le Brent, au plus bas depuis trois mois, et
43,07 dollars pour le WTI, au plus bas en près de deux mois.
Mais les
cours du pétrole s'étaient rétablis alors que les analystes rappelaient que le programme du candidat républicain n'était pas particulièrement de nature à entraver l'industrie pétrolière.
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Donald Trump propose une taxation plus faible, des régulations moins strictes et un investissement soutenu dans les infrastructures", ce qui pourrait favoriser l'industrie, notait Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
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Il s'oppose cependant aux accords de libre échange et pourrait imposer des taxes d'importation, ce qui est négatif pour l'économie mondiale", reconnaissait-il cependant.
La publication hebdomadaire des réserves de pétrole des Etats-Unis par le Département américain de l'Energie (DoE) n'a pas permis non plus de donner une direction aux cours.
Lors de la semaine achevée le 4 novembre, les réserves commerciales de brut ont progressé de 2,4 millions de barils à 485 millions de barils, alors que les experts interrogés mardi par l'agence Bloomberg ne tablaient que sur une hausse de 1,5 million de barils.
Les réserves d'essence ont baissé de 2,8 millions de barils, là où le consensus attendait un recul de 1,75 million de barils, et celles de produits distillés ont reculé de 1,9 million de barils, quasiment en ligne avec la baisse de 2 millions prévue par les analystes.
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Les statistiques de cette semaine sont neutres, malgré la hausse des réserves", commentait Torbjorn Kjus, de DNB Bank. "
Il y a eu une baisse des stocks de produits raffinés alors que les raffineries sont très actives, ce qui est un signe de hausse solide de la demande", précisait-il.
(c) AFPCommenter Le pétrole ignore les stocks américains et l'élection de Donald Trump
Communauté prix du baril
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