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Le pétrole rebondit et finit au dessus des 50 dollars le baril à New York

prix du petrole NYC/Cours de clôtureNYC/Cours de clôture: Après trois séances de baisse, les cours du pétrole ont rebondi jeudi, les investisseurs faisant preuve de prudence dans un marché dominé par la réduction de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Le prix du baril de "light sweet crude" (WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a pris 88 cents à 50,06 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex) sur le contrat pour décembre.

A Londres, le cours du baril de Brent de la mer du Nord a progressé de 49 cents à 50,47 dollars sur le contrat pour décembre sur l'Intercontinental Exchange (ICE).

"Les marchés se concentrent sur la perspective d'une réduction de la production de l'OPEP", a indiqué Gene McGillian de Tradition Energy. "L'idée qu'ils doivent se retrouver dans un mois pour finaliser un accord empêche certainement les investisseurs de trop parier sur une baisse".

En septembre, la décision de l'OPEP de réduire sa production avait fait figure de surprise et les investisseurs se montrent donc prudent à l'approche de la réunion de fin novembre qui doit en théorie l'entériner.

Dans ce contexte, le prix du WTI a dépassé jeudi le seuil symbolique des 50 dollars sous lequel il était tombé en début de semaine au moment où se multipliaient les doutes sur les chances du cartel de parvenir à une répartition de quotas de production pays par pays.

"Il y a eu des nouvelles de l'Irak qui demandait à être exonéré des réductions de production à cause de la guerre qu'ils mènent contre des combattants islamistes", a rappelé Gene McGillian.

Les interrogations se sont également faites nombreuses sur la position ambigüe de la Russie, important pays producteur non membre de l'OPEP, qui avait initialement indiqué vouloir se joindre à un accord.

"Un des diplomates russes auprès de l'OPEP a indiqué que la Russie ne se joindrait pas à une réduction, ce qui avait mis les prix sous pression", a rapporté Gene McGillian.


- Stocks américains à retardement

"Au cours du mois qui vient, je m'attends à voir de nombreuses annonces émanant de l'OPEP au sujet d'un gel ou d'une réduction de la production", a ajouté Andy Lipow de Lipow Oil Associates.

Les cours devraient donc rester sensibles "au va-et-vient des espoirs sur l'OPEP", selon les termes de Matt Smith de ClippperData dans une note.

D'ici là, les membres du cartel n'ont pas à limiter leur production et les analystes s'inquiètent de leurs extractions actuelles.

"Les exportations des 14 membres de l'OPEP ont atteint un rythme record la semaine dernière", a avancé Matt Smith s'appuyant sur ses propres statistiques.

Jeudi, les cours ont également semblé bénéficier à retardement des chiffres hebdomadaires des réserves de pétrole aux Etats-Unis, publiés la veille par le département de l'Energie (DoE).

"Je pense que les statistiques du DoE étaient en fait plutôt encourageantes", a estimé Andy Lipow.

Les stocks de pétrole brut ont reculé de manière inattendue de 600.000 barils au cours de la semaine s'achevant le 21 octobre, ce qui n'avait pas permis aux prix de se maintenir mercredi dans un contexte d'inquiétude sur l'accord de l'OPEP.

Les analystes de BNY Mellon notaient comme possible soutien aux cours l'instabilité politique au Venezuela, où l'opposition a mobilisé mercredi des centaines de milliers de personnes, même si la production pétrolière n'est pour l'instant pas affectée dans le pays.

(c) AFP

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